dimanche 20 juin 2010

Des photos de Charmes.

La mairie et le vieux Charmes.

Quelques photographies prises fin mai lors d'une petite promenade sur les pas d'un troubadour à Charmes sur Rhône.
Cette commune se situe au bord du Rhône, côté Ardèche, entre la Voulte et Guilherand Granges.
Comme pas mal de commune qui ont ce type de situation, on y trouve une vieille ville perchée avec son château-fort en ruine et le "débordement" récent sur la plaine et les terrains plus où moins inondables.


Une curiosité romaine : le tombeau d'Alethius.

Sous le grand escalier qui conduit à la mairie, on peut observer un tombeau romain, celui d'un certain Alethius, un sénateur consulaire de la province lyonnaise qui vécut environ de 415 à 507.
Ce tombeau trouvé dans les collines au dessus du village fut installé ici en 1999.

Une ancienne porte fortifiée.

Les vestiges d'une des portes fortifiées qui gardait l'entrée dans la vieille ville au Moyen Age.

Dans les rues de la vieille ville.

Les ruines du château fort.

Le château de Charmes fut la demeure des seigneurs de Crussol du XIIIe au XVIe siècle. Ceux-ci le préférèrent au château de Crussol et vinrent s'y installer après 1228, date à laquelle l'évêque de Valence le leur avait offert.
Ils le quittèrent en 1486 pour s'installer à Uzès.
Le château vivota ensuite et en 1622, le maréchal Bassompierre fit raser les murs d'enceinte.
Il occupait une position dominante sur la vallée du Rhône, et d'un accès à l'eau (ce qui est plus rare). On peut toujours y voir le puit.


Depuis le château, vue sur le Sud.

Les quartiers récents de Charmes et de "Blod", la partie de Saint Georges les Bains qui occupe la vallée du Rhône, séparés par une petite rivière qui rejoint le Rhône.
Sur le Rhône on peut voir le barrage de Charmes, qui sert à dévier les eaux pour alimenter le barrage de Beauchastel et son usine hydroélectrique.
De l'autre côté, la vue n'était pas extraordinaire à cause d'une importante évaporation ce jour là.

Vue vers le Nord.

Quand on regarde vers le nord, on voit les quartiers récents de Charmes, le Rhône, et de l'autre côté, Portes-les-Valence, le port de l'Epervière et les premiers immeubles de Valence.
Au fond, le Vercors se cache dans la brume.

Depuis les "fenêtres" du château, une vue sur Saint Georges les Bains.

Un dernier paysage, quand on regarde vers l'ouest et vers le coeur de l'Ardèche.

samedi 12 juin 2010

Un tour du côté de Francillon-sur-Roubion.

L'itinéraire de la promenade.

Bon, et bien le temps passe drôlement vite. Voici quelques photographies d'une balade réalisée à la fin du mois d'avril, après notre retour dans la Drôme. En ce moment, le temps manque pour tenir à jour ce site, ou même tout simplement pour faire quelques petites sorties.
Bref, ce jour là, où il faisait très chaud, nos pas nous ont mené du côté de Francillon-sur-Roubion.
Ce petit village se situe, comme son nom l'indique dans la vallée du Roubion (qui rejoint le Rhône à Montélimar), à une trentaine de kilomètre au nord-est de la capitale du nougat, à une vingtaine de kilomètres au sud de Crest.
On est à quelques kilomètres au sud de Saou et de son synclinal.

Vue vers le Pas de Lestang.

Depuis le village de Francillon on a une très belle vue sur le synclinal et sur une partie de la promenade que j'ai décrit entre Saou et le Pas de Lestang (le passage au milieu de la photographie).

Le Roubion et ses baigneurs.

Pas mal de gens se baignaient ou trempaient leurs pieds dans l'eau limpide du Roubion ce jour-là. Les bancs de calcaire entre lesquels passe l'eau doivent être des coins sympas pour lézarder.
Cette promenade emprunte pendant une bonne partie le cours du Roubion (ce qui l'a rend probablement impraticable en hiver), l'occasion de passer de cailloux en cailloux...

Le Roubion.


Une primevère "roubionne".

Une petite primevère qui pousse au bord du Roubion. Côté fleurs, à part quelques primevères, on a pu voir quelques petites orchidées sur le socle qui dominait la rivière de quelques mètres d'où j'ai pris la photographie des baigneurs. On y trouvait une "pelouse" tout à fait propice à la pousse des orchidées. Sinon, ma foi, le printemps était déjà bien avancé, au vu de la végétation.

Vue vers l'Est.

Après avoir remonté un peu le Roubion, le chemin grimpe dans les arbres pour rejoindre une petite crête qui nous ramène au village de Francillon. La montée vaut le coup, la vue est très sympathique et vaste, ici, on regarde vers l'Est, on voit le bout sud-est du synclinal de Saou (un des Trois Becs, donc), puis l'un des sommets de la montagne de Couspeau.
Sur une bosse moins élevée, la tour de Mornans.

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Et la vue vers le Nord.

Au nord on retrouve bien sûr le reste du synclinal. A noter, pour les investisseurs, des ruines "au beau potentiel"... qui disposent d'un beau panorama, et sans doute d'une bonne exposition au vent du nord...