Vierzy se situe à peu près à mi-chemin entre Soissons et Villers-Cotterêts, au bord de la ligne de chemin de fer Paris / gare du Nord - Laon. C'est un petit village coincé dans une vallée relativement étroite, celle de la Savières.
Voici l'itinéraire que j'ai suivi :
Une très grosse partie de cette promenade, se fait sur route, c'est plutôt tranquille entre le bourg de Vierzy et la RD 178. Il y a plus de passage sur cette route (qui forme un raccourci "commode" entre la RN 2 et la route Soissons-Château-Thierry), mais on peut facilement s'éloigner du bord immédiat de la chaussée.
Le chemin qui permet de descendre du plateau pour rejoindre la vallée est en voie de disparition, mais on peut tranquillement marcher en sous-bois en slalomant parmi les arbres tombés, et en suivant une pente modérée. On débouche ensuite sur une prairie un peu spongieuse par endroit avant de retrouver un chemin classique.
Pour le parking, il y a quelques places devant la mairie.
Le chemin qui permet de descendre du plateau pour rejoindre la vallée est en voie de disparition, mais on peut tranquillement marcher en sous-bois en slalomant parmi les arbres tombés, et en suivant une pente modérée. On débouche ensuite sur une prairie un peu spongieuse par endroit avant de retrouver un chemin classique.
Pour le parking, il y a quelques places devant la mairie.
Justement, pour commencer, la mairie de Vierzy (plutôt très grande pour la taille du village).
J'ai commencé ma promenade par escalader le rebord du plateau, en direction d'une très belle ferme ancienne et de l'entrée du tunnel ferroviaire de Vierzy.
On trouve d'ailleurs au dessus de cette entrée, un monument à la mémoire des victimes d'un terrible accident de train qui s'est produit sous ce tunnel le 16 juin 1972 et qui a fait 108 morts ce qui en fait une des pires catastrophe ferroviaire de l'histoire de France. Pour ce que j'en sais, la voûte du tunnel se serait effondrée lors du passage simultané de deux trains (un dans chaque sens), peut-être parce qu'elle était fragilisée par des travaux de réfection en cours, peut-être juste à cause des vibrations engendrées par ce passage simultané.
Enfin, en tout cas, maintenant il n'y a qu'une seule voie sous le tunnel, les trains ne s'y croisent plus.
On trouve d'ailleurs au dessus de cette entrée, un monument à la mémoire des victimes d'un terrible accident de train qui s'est produit sous ce tunnel le 16 juin 1972 et qui a fait 108 morts ce qui en fait une des pires catastrophe ferroviaire de l'histoire de France. Pour ce que j'en sais, la voûte du tunnel se serait effondrée lors du passage simultané de deux trains (un dans chaque sens), peut-être parce qu'elle était fragilisée par des travaux de réfection en cours, peut-être juste à cause des vibrations engendrées par ce passage simultané.
Enfin, en tout cas, maintenant il n'y a qu'une seule voie sous le tunnel, les trains ne s'y croisent plus.
Le monument à la mémoire des victimes de l'accident de train de Vierzy.
"Douleur", oeuvre de Bernard Lefranc, 2005.
Sur l'autre face, on a la liste des victimes et la dédicace suivante :
"Voyageurs. Pensez à ceux dont ce tunnel fut le tombeau au crépuscule du 16 juin 1972. La voute séculaire souvent meurtrie s'effondra par la faute des hommes. 108 des notres trouvèrent ici la mort".
(Pour ce qui est écrit sur le monument, il a été financé par le conseil général de l'Aisne, la commune de Vierzy et l'association des victimes du tunnel de Vierzy).
Un TER qui vient de Paris et qui s'apprête à entrer dans le tunnel de Vierzy.
"Douleur", oeuvre de Bernard Lefranc, 2005.
Sur l'autre face, on a la liste des victimes et la dédicace suivante :
"Voyageurs. Pensez à ceux dont ce tunnel fut le tombeau au crépuscule du 16 juin 1972. La voute séculaire souvent meurtrie s'effondra par la faute des hommes. 108 des notres trouvèrent ici la mort".
(Pour ce qui est écrit sur le monument, il a été financé par le conseil général de l'Aisne, la commune de Vierzy et l'association des victimes du tunnel de Vierzy).
Un TER qui vient de Paris et qui s'apprête à entrer dans le tunnel de Vierzy.
On reprend ensuite l'escalade du plateau qu'on commence à traverser. Ah. Les plateaux du Soissonnais... cet immense openfield, qui semble désert, ponctué de hangars agricoles et limités par les arbres qui poussent là où la pente devient trop raide. Les maisons ne sont jamais loin, mais souvent cachés dans les creux du plateau...
L'histoire n'est jamais loin sur le plateau soissonnais... un gros bloc de pierre évoque la participation des soldats américains à la deuxième bataille de la Marne.Au carrefour avec la RD 178, on tourne à gauche, en direction de Chaudun et on longe cette route jusqu'au hangar. Entretemps, on peut apprécier la vue vers la vallée de la Crise. Mine de rien on se trouve sur une route "de crête", et on peut même voir le donjon de Septmonts, Noyant et Aconin...
Un hangar agricole rouillé, sur le plateau.
Sur la petite route, on revient vers Vierzy, on longe de loin Chaudun, village étrange, par sa localisation en plein milieu de plateau.
Une fois arrivé au niveau de la forêt qui marque la bordure du plateau, j'ai tourné à gauche et tout de suite à droite, dans les bois pour descendre ... et après quelques centaines de mètres, on débouche dans une vallée qui semble loin de tout.
Et puis, là, ça arrive une fois le temps, le coup de bol...
On traverse une prairie remarquablement plate et relativement spongieuse... Je soupçonne d'ailleurs un gros travail humain de draînage et de "colmatage" de la vallée... Peut-être même ancien. Les cisterciens de Longpont étaient quand même pas bien loin.
Une fois arrivé au niveau de la forêt qui marque la bordure du plateau, j'ai tourné à gauche et tout de suite à droite, dans les bois pour descendre ... et après quelques centaines de mètres, on débouche dans une vallée qui semble loin de tout.
Et puis, là, ça arrive une fois le temps, le coup de bol...
On traverse une prairie remarquablement plate et relativement spongieuse... Je soupçonne d'ailleurs un gros travail humain de draînage et de "colmatage" de la vallée... Peut-être même ancien. Les cisterciens de Longpont étaient quand même pas bien loin.
La prairie et le rebord (ici peu impressionnant) du plateau.
On rejoint ensuite une petite route, on tourne à gauche pour rejoindre le bourg de Vierzy. On passe peu après devant l'entrée d'une carrière en exploitation (calcaire grossier et sable calcaire).
On rejoint ensuite une petite route, on tourne à gauche pour rejoindre le bourg de Vierzy. On passe peu après devant l'entrée d'une carrière en exploitation (calcaire grossier et sable calcaire).
L'entrée de la carrière de Vierzy.
Puis on rentre dans le village, "côté industrie" : un gros réservoir à droite, un silo à gauche, des entrepôts, d'autres réservoirs plus discrets... toute une activité économique assez peu classique pour un village de Soissonnais. On rejoint la gare.... Enfin... la gare... Le bâtiment est muré, mais le train s'arrête quand même deux ou trois fois par jour... la SNCF vous demande d'acheter vos billets "au personnel commercial du train"...
Puis on rentre dans le village, "côté industrie" : un gros réservoir à droite, un silo à gauche, des entrepôts, d'autres réservoirs plus discrets... toute une activité économique assez peu classique pour un village de Soissonnais. On rejoint la gare.... Enfin... la gare... Le bâtiment est muré, mais le train s'arrête quand même deux ou trois fois par jour... la SNCF vous demande d'acheter vos billets "au personnel commercial du train"...
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