lundi 27 juillet 2009

Un tour à Billiers.

Mytiliculteur à Billiers.

Un petit tour du côté du Morbihan. Billiers se situe à quelques kilomètres de Muzillac (une trentaine de kilomètres à l'est de Vannes). Cette commune se trouve en face de Pénestin, au nord de l'estuaire de la Vilaine.

La digue de Pen Lan.

La pointe de Pen Lan abrite l'entrée d'une zone de marais qui sert de port à pas mal de bateaux. On voit ici la petite digue qui en protège l'accès. Derrière la digue s'étend les marais et au fond on peut voir le clocher de l'église de Billiers. Il y a à peu près 2 km entre Billiers-Bourg et Pen Lan.

L'hôtel de luxe de Rochevilaine à Pen Lan.

La pointe de Pen Lan abrite un hôtel très luxueux : Rochevilaine. A l'arrière plan on voit la pointe du Halguen qui marque la limite sud de l'estuaire de la Vilaine à Pénestin.
Pour méditer sur la crise économique et ses dramatiques effets sociaux on peut jeter un œil sur le site de cet hôtel.

La pointe de Pen Lan depuis le cairn des Grays.

Depuis le cairn des Grays on dispose d'un très large panorama sur les environs. Ici on regarde vers l'ouest et vers la pointe de Pen Lan. Billiers se trouve sur notre droite et Pénestin, de l'autre côté de la Vilaine à gauche. Tout au fond, c'est Damgan.

Le dolmen du crapaud.

L'autre mégalithe du parcours : le dolmen écroulé dit du crapaud.
Le circuit suivit ici est un peu pompeusement nommé "circuit des mégalithes". On n'y voit que le cairn des Grays et ce dolmen... Mieux vaut faire ce chemin dans un autre but que celui de voir des mégalithes.
Le chemin côtier en tout cas est assez sympathique ponctué de photos qui montrent l'aspect de cette côte à marée basse, ce qui est assez intéressant quand on fait le parcours à marée haute.

L'église de Billiers.

Le clocher assez particulier de l'église de Billiers. Peut-être a-t-il servi de phare à une époque donnée.

Pen Lan depuis les marais.

La zone de marais qui s'étend à l'ouest de Pen Lan et de Billiers. Au fond, ici, on voit la pointe de Pen Lan qui protège les marais de la mer et en fait un abri pour les bateaux.

samedi 25 juillet 2009

Un tour à La Turballe.

L'église de La Turballe.

Quelques photographies de La Turballe et de son front de mer.

Le port de plaisance et le front de mer.

Le port de la Turballe est en "eau profonde" (pas d'écluses pour y accéder).
La Turballe est le premier port de pêche de tous les Pays de la Loire (80 bateaux, 300 marins, 7000 tonnes d'anchois par an), et un assez grand port de plaisance (330 places).

Mémoire maritime.

Monument à la mémoire des "péris en mer". Les bateaux de pêche de la Turballe naviguent un peu partout entre le Golfe de Gascogne et la Manche, pas vraiment des mers de tout repos.
En tout cas le portà un site internet assez intéressant.

Concernant la plage de la Turballe : le sable est relativement "abrasif", et pas très très sympa quand on y avance pieds nus, autrement, c'est une plage réputé pour ses vagues et on y a une très belle vue sur la pointe sableuse de Pen Bron et sur la presqu'île du Croisic.

mercredi 22 juillet 2009

Une visite du calvaire de Pont-Château.

Représentation de l'ascension du Christ.

Le calvaire de Pont-Château se situe, comme son nom l'indique près de Pont-Château, à proximité de la route de Vannes. C'est un vaste ensemble de statues racontant la Passion du Christ et d'autres épisodes de la vie de Jésus Christ.

La Scala sanctua.

Ce portique marque le début du Chemin du croix. L'arrestation de Jésus, sa torture, Pilate se laver les mains, et Jésus coiffé d'épines y sont représentés. Il y avait plus de 50 000 personnes lors de son inauguration à la fin du XIXe siècle.

Flagellation.

Un détail des statues du portique.

Le Golgotha de Pont-Château.

Le Golgotha semi-artificiel de Pont-Château. D'en haut, la vue est assez belle, notamment sur la Brière.

Jésus se fait clouer sur sa croix.

La résurrection : ouf, l'histoire finit bien.

L'histoire ne se termine pas avec la crucifixion... la résurrection est aussi représentée.

Fresque de Louis de Montfort.

A côté du "Golgotha", une petite chapelle évoque la vie de Louis Marie Grignion de Montfort qui a lancé la réalisation du calvaire en 1709.
L'histoire de celui-ci est d'ailleurs assez mouvementé. Construit par des milliers de bénévoles entre 1709 et 1710, il est à peine terminé que Louis XIV ordonne sa destruction (sous un prétexte sécuritaire : le calvaire étant supposé pouvoir devenir un repaire de brigands, plus probablement suite à une jalousie d'un noble local "anti-Montfort"). Le calvaire est peu à peu reconstruit tout au long du XVIIIe siècle. La Révolution passe par là et le site est ravagé et pillé en 1793.
Le XIXe siècle voit le site repartir et les aménagements se multiplier (Scala sanctua, "Temple de Jérusalem"...). En 1948, c'est entre 100 000 et 200 000 personnes qui assistent à la fête de la canonisation de Louis de Montfort présidé par Mgr Roncalli, futur Jean XXIII.
Le fuseau de la Madeleine.

A proximité du calvaire on peut aussi voir le menhir du fuseau de la Madeleine.

lundi 20 juillet 2009

Un tour à Blain.

Démolition du gymnase de l'école.

L'été c'est le temps des gros chantiers dans les écoles ou les collèges.... Ici c'est le gymnase qui subit le passage des pelleteuses au profit d'un réaménagement de la cantine et de la cuisine de l'école.

Protection de fleurs.

A Blain, on peut aussi voir des massifs de fleurs bien protégés aux abords de la mairie... Bon, il faut dire que cette promenade a été réalisée le 15 juillet. La veille, le feu d'artifice a eu lieu ici (enfin, de l'autre côté du petit étang qu'on trouve derrière l'hôtel de ville), ce qui explique cette "ganivellisation" des parterres de fleurs.

Un lit disponible dans l'ancien presbytère.

L'ancien (et actuel ?) presbytère de Blain. Toutes les interprétations sont possibles pour la présence de ce lit. Une énième chambre d'hôte d'un nouveau style ?

Le canal de Nantes à Brest depuis l'ancien pont SNCF.

Blain est bordé par le canal de Nantes à Brest. On voit ici le pont de la route Savenay-Laval qui franchit l'Isac canalisé.

Le canal de Nantes à Brest et le port de Blain.

Et hop ! Vu du pont en question : le port de Blain et ses bateaux de tous les styles.

La tour du Pont-Levis.

Le monument le plus notable de Blain est son château. Enfin, le château de la Groulais.
Ce château est l'un des plus beau château fort de Loire-Atlantique mais il n'est pas très facile à comprendre, d'autant qu'il est coupé en deux morceaux et qu'il en manque pas mal de parties. Ci-dessus on voit le morceau qui est ouverte au public et qui appartient à la commune, partie dominée par la tour du Pont-Levis.

La charpente de la tour du Pont-Levis.

Quand on grimpe tout en haut de la tour du Pont-Levis on a une très intéressante vue sur sa charpente...

Depuis la tour du pont-levis : l'autre partie du château et la ville de Blain.

... et on peut emprunter le chemin de ronde couvert qui permet de balayer l'horizon... notamment en direction de la partie "privée" du château dominée par la "tour du connétable" et du centre de Blain.

Les douves et la tour du connétable.

La tour du connétable doit son nom à Olivier IV de Clisson qui l'a fait construire. C'était l'époque où la famille de Clisson (et sa clique d'Olivier) contrôlait ce château. Le numéro 4 a connu un parcours assez curieux pendant la guerre de Cent ans avant de succéder à Bertrand Du Guesclin en 1380 comme connétable.
A sa mort le château passe à sa fille, épouse d'un Rohan. Le château restera dans la famille jusqu'à la Révolution.

Les douves du château.

Les douves du château de Blain. La canalisation de l'Isac au XIXe siècle en a changé l'aspect.

jeudi 16 juillet 2009

De Mindin à Saint Brévin les Pins.

Les pins et les "villas" de Saint Brévin les Pins.

Un petit tour au sud de la Loire. Saint Brévin les Pins se situe au sud de l'estuaire de la Loire, juste en face de Saint Nazaire. Pour cette promenade, l'idée était d'aller de l'église du village à Mindin en passant d'abord par l'intérieur des terres, puis en longeant le littoral.
La photo ci-dessus montre une des rues de l'intérieur du village : les quelques pins qui subsistent toujours dans certains jardins et la diversité des maisons.

Le pont de Saint Nazaire depuis Mindin.

A Mindin on a une très belle vue sur Saint Nazaire, la ville, les chantiers de construction navale et le pont.
Ce pont est parfois considéré comme étant l'un des plus longs de France avec 3356 mètres si on compte les rampes d'accès. Par curiosité, j'ai cherché, il est gratuit depuis le 1er octobre 1994 .

Vue sur les chantiers de Saint Nazaire.

Vue sur les chantiers de l'Atlantique et les paquebots en construction.
A gauche on peut aussi voir l'écluse fortifiée (et, derrière la base sous-marine), héritage de la Seconde Guerre mondiale.

Plages de Saint Brévin et pont de Saint Nazaire.

Une autre vue du pont de Saint Nazaire. Entre Mindin et Saint Brévin les Pins des brise-lames et un petit enrochement protègent le trait de côte.

Entre vase et sable.

La vase et le sable se partagent les fonds marins. Le retrait de la mer à marée basse entraîne dans certains secteurs l'apparition de jolis modelés.

Pêcherie devant le "Pointeau".

Fin de notre périple au bord de la mer : les premières pêcheries (il en reste deux dans ce secteur) et, derrière, la petite pointe du Pointeau qui nous sépare de Saint Brévin l'Océan et de ses dunes.

mardi 14 juillet 2009

Le tour du Bois-Renard à Malville.

Malville se situe à peu près à mi-chemin entre Nantes et Saint-Nazaire en Loire-Atlantique au bord de la "route de Vannes".
Plusieurs chemins de petite randonnée sont en passe d'être aménagés dont celui dit du "Bois-Renard" qui fait à peine plus de 5 kilomètres et permet une balade sympathique dans le bocage malvillois.

Vue sur l'église de Malville.

L'église de Malville date de 1895, je crois. En tout cas, elle était achevée avant la loi de 1905. Elle est consacrée à Sainte Catherine d'Alexandrie. Sa toiture a pas mal souffert lors de la poche de Saint Nazaire (1944-1945).

Le "porche".

Le chemin débute de la place de l'église et on peut commencer / ou terminer (le balisage est visible des deux sens) par la rue centrale. Le "coeur historique" de Malville est plutôt restreint. Il y a peu de vieilles maisons. Malville est un tout petit village qui a "explosé" avec la proximité de la route de la Vannes qui a entraîné la multiplication des lotissements depuis les années 1970 et le "mitage" de la campagne" où les maisons individuelles se sont multipliées.
Le "porche" est une réalisation assez atypique. Sur l'emplacement d'un petit magasin, la mairie de l'époque a décidé d'ouvrir un passage. Au lieu de tout "raser", la toiture a été conservée.

Le "coeur historique" de Malville.

Vue de quelques bâtiments un tant soit peu "anciens" du centre village.

La fontaine Sainte Catherine.

Le chemin passe à côté de la fontaine Sainte Catherine. La patronne de la paroisse (enfin, l'ancienne, vu que la paroisse de Malville n'existe plus, étant englobée dans une plus vaste "Saint Martin du Sillon" dont les limites épousent celles du canton) a droit à sa statue (avec la roue brisée), et à sa petite source. Certains disent qu'elle est miraculeuse. Va savoir.

Petites fleurs des haies.

L'un des intérêts de la promenade réside dans l'observation des plantes qui poussent dans les haies comme cette petite fleur violette, et des troupeaux de vaches qui profitent des prairies. Sinon, c'est sûr que pour les amateurs de grands paysages, c'est un peu raté.

Sous-bois malvillois.

Le chemin emprunte un sous-bois. C'est l'occasion de se rendre compte à quel point les fougères sont omni-présentes par ici.