jeudi 25 juin 2009

Entre la Baume d'Hostun et Saint-Nazaire en Royans.

L'itinéraire "vu de l'espace".

Mon idée, pour cette promenade était de relier à pied la Baume d'Hostun et Saint Nazaire en Royans, une fois en contournant les Monts du Matin et l'autre en les traversant.
Pour localiser un peu ce secteur, ces deux villages se situent dans la vallée de l'Isère, entre Grenoble et Romans sur Isère, à une vingtaine de kilomètres de cette dernière ville.
Les Monts du Matin sont le nom que l'on donne dans le Valentinois au rebord occidental du Vercors. Dans ce secteur, ils sont relativement modestes : Vanille, la montagne qui sépare les deux villages ne culmine qu'à 4 82 mètres.
Un peu plus au sud, les Monts du Matin sont plus impressionnants et dépassent même les 1000 mètres.

Le village de La Baume d'Hostun.

La Baume d'Hostun se situe au pied des Monts du Matin. Le village semble relativement dynamique (pas mal de constructions neuves et en cours), et profite sans doute de sa proximité avec la nationale et l'autoroute (une sortie/entrée se trouve à côté du village). Niveau agriculture, on se trouve encore dans le domaine des noyers. Sinon, c'est petite céréaliculture et élevage.

Vue sur la vallée de l'Isère.

On a un peu ramé pour suivre le sentier qui contourne Vanille. Il a fallu revenir en arrière, enjamber des barrières, hésiter devant plusieurs embranchements.
Sur la photo ci-dessus on regarde en direction de Romans sur Isère (visible au fond à gauche). On voit aussi assez facilement le tracé de la nationale bordée par une rangée d'arbres.
Sinon, le paquet d'arbres pas loin de la route, dans la plaine, cache la chambre d'hôte où nous avons logé. Je crois même qu'on peut voir un morceau de voiture grise dans l'enceinte du parc.


Première vue sur Saint Nazaire en Royans.

Saint Nazaire en Royans se situe à côté de la confluence entre l'Isère et la Bourne, une des rivières qui draîne le Vercors. Sur ce cliché on voit deux des trois attractions touristiques phares de la ville : l'aqueduc sur lequel coule le canal de la Bourne et qui surplombe la ville et le bateau à roue. Manque juste l'entrée de la grotte de Taïs.

La confluence entre la Bourne et l'Isère.

La Bourne rejoint au fond de la photographie l'Isère. La largeur des cours d'eau est liée à la présence d'un barrage à quelques centaines de mètres en aval qui coupe l'Isère.

Bateau à roue.

Ce bateau qui donne un côté "Tom Sawyer" aux berges de la Bourne promène ces passagers de Saint Nazaire en Royans à la Sône en remontant la vallée de l'Isère. Il met une heure à faire la dizaine de kilomètres que cela représente.

Sous les piles de l'aqueduc.

Une fois à Saint Nazaire en Royans, et après avoir mangé un excellent repas au restaurant du Royans-Muraz (un excellent foie gras maison et un sandre grillé au beurre blanc - et oui, des fois, on se refuse rien) (au passage, c'est surprenant la variété du goût du beurre blanc suivant les restaurants, ici, je soupçonne un zeste de moutarde en plus des autres ingrédients), partons visiter le fameux aqueduc.


L'aqueduc et son ascenseur panoramique.

Il est aménagé depuis assez peu de temps pour les touristes. Dans le bâtiment bleu, on trouve la billeterie et une exposition sur le canal de la Bourne et l'aqueduc, puis on grimpe par l'ascenseur panoramique et on peut se balader sur l'aqueduc. C'est pas cadeau cadeau, mais bon. C'est vrai que la vue vaut le coup d'oeil.

Autre vue sur l'aqueduc.

L'ouvrage est haut de 35 mètres et long de 235 mètres. Il permet au canal de la Bourne de passer par dessus la Bourne grâce à douze arches. Il a été construit entre 1874 et 1876.
Le canal de la Bourne a un débit de 7 mètres cubes par seconde. Il permet l'irrigation d'une bonne partie de la plaine de Valence, et ce jusqu'aux environs de Livron sur Drôme.

Depuis l'aqueduc, vue sur le Vercors et la Bourne.

Vue sur Saint Nazaire en Royans.

Vue sur Vanille.

Notre chemin, pour le retour, passe quelque part par là.

La couverture de l'aqueduc.

Sous les grilles en fer, on peut voir couler le canal. C'est assez curieux comme impression. Le courant est assez vif.

Le canal de la Bourne après son passage sur l'aqueduc.

Au bout de l'aqueduc le canal tourne pour contourner Vanille et rejoindre la plaine de Valence.
Après avoir visité l'aqueduc, un petit tour dans le village de Saint Nazaire est possible. Saint Nazaire était une ville manufacturière (soieries), de passage et de travail d'extraction (carrières).

Avertissement.

L'eau a beau être abondante à Saint Nazaire en Royans, ce n'est pas une raison pour faire n'importe quoi non plus. Franchement.

Vue sur le Royans.

L'ascension se fait par un chemin pas trop difficile, sur un chemin très ombragé qui offre quand même quelques points de vue comme celui-ci vers le Royans.
Le Royans est une petite région, c'est une sorte d'échancrure dans le rebord ouest du Vercors. ouvert sur la vallée de l'Isère. En tout cas, tous les villages du coin revendiquent leur appartenance : le "en Royans" est généralisé.

Vue sur la vallée amont de l'Isère.

Peu après le col on peut disposer d'une vue vers le nord. On regarde ici en direction de Grenoble (enfin de Voreppe). Comme on peut le constater, la météo n'est pas extraordinaire sur le Vercors.

Vue sur La Baume d'Hostun.

Après avoir passé un petit col, le chemin descend relativement vite sur le village de la Baume d'Hostun. On voit sur cette photo le centre-bourg et la plaine de la vallée de l'Isère. Les noyers que l'on voit sont les plus méridionaux de l'AOC "noix de Grenoble". A priori, la Baume d'Hostun et Hostun en marquant la limite. Plus au sud, les fruitiers ont remporté la bataille.

lundi 22 juin 2009

Flânerie à la Ferté-Milon.

Localisation des sites présentés à la Ferté-Milon.

La Ferté-Milon est une petite ville qui se trouve entre Soissons et Meaux, au sud de Villers-Côtterets. On est dans la région historique du Valois, à la limite de la région parisienne et de la Picardie, dans la vallée de l'Ourcq.

L'impressionnant château de Louis d'Orléans.

La Ferté-Milon est surtout réputé pour ce grand château qui ne fut jamais achevé.
La façade est monumentale : 200 mètres de long et 38 mètres de haut.
Ce château a été construit par Louis d'Orléans. Il s'agit du fils du roi Charles V. Son père l'a nommé en 1375 duc du Valois. A partir de là, Louis fortifie son domaine. Il construit le château de Pierrefonds et celui-ci.
Les travaux sont stoppés après l'assassinat de Louis par les hommes de Jean sans Peur, le duc de Bourgogne en 1407.

Le chantier ne reprendra jamais. Pendant les guerres de religion, les ligueurs viennent s'installer ici. Henri IV assiège la ville. Après sa victoire, pour s'éviter des ennuis ultérieurs, il confie au capitaine La Ruine (ça s'invente pas), le démantèlement d'une partie du château, lui donnant son aspect d'aujourd'hui.

Détail de la façade du château : le couronnement de la Vierge.

Au dessus de la grande porte centrale un bas-relief du XVe siècle représente le couronnement de la Vierge Marie. On y voit le Christ assis, la Vierge agenouillée, entourée d'anges.
En dessous, trois anges soutiennent les armoiries de Louis d'Orléans.

Les "derrières" du chantier abandonné.

L'église Saint Nicolas.

Cette église, Saint Nicolas de la Chaussée, a été construite entre 1460 et 1491. Elle est de style Renaissance.
L'intérieur est assez intéressant.

Graffiti dans l'église.

Décidément, dans l'Aisne, on la trouve vraiment partout la Première Guerre mondiale. Ici, une très intéressante inscription au crayon adressée vraisemblablement aux soldats français. Village situé au bord d'une ligne ferroviaire et non loin du front, la Ferté-Milon a dû en voir passer des soldats montant au front, pas toujours très respectueux ni sobre. Dans le même registre, on peut voir au musée Racine un portrait du tragédien restauré après avoir reçu quelques échancrures à la baïonnette...

Le dragon tué par saint Michel.

On peut aussi voir deux belles statues en bois de Saint Michel et de Sainte Claire. La Ferté-Milon se trouve près de la forêt de Retz d'où sans doute, la tête lupine du dragon terrassé.

Le "diable rouge" de l'église Saint Nicolas.

L'église Saint Nicolas possède des vitraux sublimes et très intéressants du XVIe siècle (notamment deux verrières très impressionnantes sur l'Apocalypse dont les dessins sont sans doute de Dürer). Ces vitraux doivent leur survie au sacristain Dubois qui les a recouvert de chaux pendant la Révolution et au chanoine Devigne qui les a fait démonter avant les bombardements de juin 1918. Une seule baie fut perdue.
La photo ci-dessus est un détail du vitrail portant sur le Jugement dernier. Une anecdote y est attachée. Paraît qu'en 1654, Louis XIV, en route pour Reims visita cette église. Un seigneur, observant ce grand diable rouge fit un rapprochement peu flatteur avec le cardinal de Mazarin. Louis XIV appréciant la pique, Mazarin y gagna son surnom de "diable rouge".

La star locale "Jean Racine".

Jean Racine est né à la Ferté-Milon le 22 décembre 1639. Du coup, on trouve deux statues de lui, son buste sur la mairie... en ce moment, il y a même un festival "tragédie-aisne" qui lui est dédié.
J'ai été visiter sa maison... enfin le musée "Jean Racine". Bof. Sans plus. En tout cas, ça ne m'a pas vraiment donné envie de me lire une petite tragédie "classique".
A priori, il a passé dans le coin les dix premières années de sa vie avant de migrer vers Port Royal et de se frotter aux jansénistes.


La statue de Jean Racine enfant, devant l'église Notre-Dame.

Non sans une certaine logique, on trouve une statue de lui, enfant, un livre à la main. Cette statue se trouve à côté de l'église Notre-Dame (nef du XIIIe siècle, choeur de la Renaissance, qui aurait été dessinée par Philibert Delorme sur commande de Catherine de Médicis).
Pour la petite histoire, en 1647 Jean de la Fontaine (26 ans) y a épousé Marie Héricart (14 ans). qui est par ailleurs la cousine de Jean Racine. Et oui, le monde est petit. Sans certitude, on fait de Racine un des spectateurs des noces.

Autre intérêt de la Ferté-Milon : le canal de l'Ourcq.

La roue à aubes et le canal.

L'Ourcq prend sa source au sud de Fère-en-Tardenois. Elle coule vers l'ouest, puis le sud et se jetait dans la Marne. Elle a été canalisée définitivement au cours du XIXe siècle (1802-1822) depuis Silly-la-Poterie et Port-aux-Perches (à quelques kilomètres en amont de la Ferté-Milon) et s'écoule maintenant jusqu'à Paris (bassin de la Villette) où elle rejoint le canal de Saint Denis et celui de Saint Martin.
Ce canal fait a peu près 100 km de long et appartient toujours à la ville de Paris. Outre le transport de marchandises l'un des objectifs de ce canal était d'amener de l'eau potable à Paris.


L'écluse de la Ferté-Milon en pleine action.
Cherchez les différences....

Selon Wikipédia, la navigation "commerciale" a cessée en 1962 et la navigation "touristique" y a débuté en 1983. Elle n'y est possible qu'entre Port-aux-Perches et Mareuil sur Ourcq.
L'écluse de la Ferté-Milon permet de franchir un dénivelé d'a peu près 1.50 mètre...

mercredi 17 juin 2009

Une visite de l'église Saint Vincent de Paul à Paris.

Localisation de l'église Saint Vincent de Paul à Paris.

L'église Saint Vincent de Paul se trouve juste à côté de la gare du Nord. Voilà pourquoi je m'y suis aventuré.
Bah oui, le dimanche, de retour de la Drôme, j'ai souvent eu quasiment deux heures pour aller de la gare de Lyon à celle du Nord. Quand le RER fonctionne, ça se fait en à peine plus de 10 minutes... alors, j'ai souvent eu du temps à perdre.
Du coup, je me suis aventuré aux alentours.
C'est marrant, parce que je me rappelle être passé devant la première fois où je suis venu à Paris tout seul (pour mon mémoire de maîtrise), en me baladant "by night" et avoir été surpris par cette grande église dont je n'avais jamais entendu parler.
Sinon, autres avantages de cette église :
  1. on peut s'y asseoir (ce qui n'est vraiment pas forcément le cas de la gare du Nord).
  2. il y fait plutôt plus chaud que dans la gare, surtout en hiver.
  3. c'est calme.
La façade de Saint Vincent de Paul.

L'église est bien mis en valeur par l'urbanisme avec ce grand escalier qui la "rehausse". Les rues autour ont aussi été dessinées en fonction d'elle, ce qui fait qu'elle marque quelques perspectives.
Cette église a été construite par l'architecte Jacques Hittorf (1792-1867), dans un style néo classique entre 1824 et 1844.
D'extérieur, l'église n'est pas très très jolie. La façade se défend bien, mais le reste fait très massif, rectangulaire, les tours font "sous-dimensionnées"....
La façade est précédée par un portique de 12 colonnes (6 sur 2 rangs) symbolisant les apôtres supportant un fronton consacré à Saint Vincent de Paul.

Le fronton : "la glorification de Saint Vincent de Paul".

C'est l'oeuvre du sculpteur Charles-François Leboeuf-Nanteuil.
On peut y voir au centre Saint Vincent de Paul. Il est encadré par deux anges symbolisant la Foi et la Charité.
Les autres personnages témoignent de l'oeuvre de Vincent de Paul (1581-1660) et l'aide qu'il apporta aux pauvres, aux femmes et aux enfants. On y voit deux Filles de la charité ( ordre qu'il a fondé) et une femme de la noblesse qui a soutenu son oeuvre.

Les quatre statues au dessus sont celles des évangélistes.

Quand on rentre on est assez surpris par la richesse de la décoration. Un petit texte dit "que c'est l'église néo classique la plus romantique". Je n'en sais rien, en tout cas, ça ne laisse pas indifférent.

La nef de l'église.

L'élévation de la nef présente deux étages de colonnades : on voit ci-dessus la première composée de colonnes ioniques. Au dessus, une des "célébrités" de cette église, la frise du cortège des saints d'Hippolyte Flandrin, élève d'Ingres et ses 92 mètres de long (4 ans de travail...).

Le plafond et les orgues

Les orgues de l'église sont apparemment très réputées. Le grand orgue que l'on voit ici d'en dessous est l'oeuvre de Cavaillé-Coll et a été inauguré en 1852. Pour lui, c'était son chef d'oeuvre. De ce que j'ai trouvé sur internet, des musiciens comme Franck, Gounaud et Liszt aimaient bien venir en jouer. Remarque, il y a de quoi faire, cet orgue compte 66 jeux et 4649 tuyaux...
Quand au plafond. C'est très différent des voûtes gothiques d'Amiens mais c'est pas mal non plus. Au passage, on peut voir les chapiteaux du deuxième niveau de colonnes et reconnaître un style "corinthien".

Le choeur de l'église.

Le maître-autel de l'église est l'oeuvre de l'architecte Hittorf, et encadre un calvaire de François Rude, le réalisateur de l'Arc de Triomphe. Les peintures sont de François Picot. C'est la technique "à la cire". J'ignorais que ça existait. Faut aimer le doré mais c'est assez impressionnant. Du coup, ça ressemble à l'idée que je me fait d'une église orthodoxe...
La frise peu visible en dessous du Christ en majesté, évoque les sacrements.


Vitrail représentant le baptême de Jésus.

Les vitraux sont d'après ce que j'ai trouvé l'oeuvre d'un certain Charles Laurent Maréchal, originaire de Metz et datent de 1842.

Il est temps ensuite de retrouver l'atmosphère plus agitée et parfois stressante des halls de gare.

Dans le grand hall de la gare du Nord.

dimanche 14 juin 2009

Flânerie à Cliousclat.

Vue aérienne de Cliousclat.

Cliousclat vu de l'espace. C'est un petit village situé au sud-est de Loriol sur Drôme. C'est un village relativement touristique. Il y a plusieurs ateliers de potiers. Du coup, ça fait venir du monde. Il était indiqué dans l'hors-série du Dauphiné Libéré parmi les 50 balades à faire dans la Drôme.

Le restau : la treille muscate.

Un petit restaurant (le village en compte plusieurs). On y a pas mal mangé. Mais pas en terrasse, vu la pluie qui est tombée pendant notre repas, ça n'aurait pas été une très bonne idée. Ils ont même un site internet, on arrête pas le progrès : c'est ici.

Fanny et ses fesses à côté du terrain de pétanque.

Petite statue située à côté du terrain de pétanque du village. On sent qu'on est quand même dans un pays où la pétanque est une institution.

Vue sur l'orage et Mirmande.

On peut voir le village de Mirmande (qui parait-il, est très joli) et les bosses de la forêt de Marsanne. Sinon, le temps est à l'orage.

Le lavoir de Cliousclat.

Avant la machine à laver à domicile, la machine à laver sous le domicile.

L'église de Cliousclat.

La vallée du Rhône.

Photographie prise depuis le cimetière de Cliousclat. On peut voir la vallée du Rhône et le rebord de l'Ardèche. Au centre, la centrale nucléaire de Cruas et à côté, l'immense carrière du même village.

Ammonite du monument aux morts.

Comme quoi, ça vaut le coup de jeter un oeil sur les monuments aux morts.... Celui de Cliousclat présente de très nombreux fossiles (ammonites et bellénites, de mémoire).

samedi 13 juin 2009

Entre Soissons et Paris.

Gare de Soissons. Dynamisme et modernisme picard.

Les voies de triage pour les trains de fret à la gare de Soissons. Que ce soit à Soissons où ailleurs, je trouve que la plupart des gares, des espaces de triages... sont moches et font "mal famés", "glauques", même quand il fait beau.

Le train arrive en gare de Soissons.

Mon train est en approche, à l'heure (17h49, de mémoire). Sur l'autre quai, le train qui file sur Laon... qui, lui, est en retard de 15 minutes (son arrivée à Soissons était prévue à 17h35)... Ce qui permet une chose relativement rare... deux trains en même temps dans la gare de Soissons.
Sinon, Soissons est une gare où seules deux voies sont utilisées pour les voyageurs. La première pour ceux qui vont à Laon. L'autre, pour ceux qui vont à Paris. Il n'y a plus d'autres lignes. La voie vers Compiègne a été démontée... et celle vers Reims ne doit plus fonctionner non plus, à part peut-être pour quelques trains de fret (et encore je doute qu'elle aille jusqu'à Reims). On va les regretter de plus en plus ces lignes démontées à l'heure des grenelles de l'environnement et autres "home"...

Arrivée du train à Paris Gare du Nord.

Le train de Laon/Soissons, est souvent abonné au quai n°20 de la gare du Nord , où alors au quai 19. Bon, on a pas le privilège d'être dans le hall central. D'un autre côté, pour rejoindre le métro ou le RER c'est pas plus mal, on est du bon côté de la gare.
Sinon, ce train avait une livrée particulière. C'était la 100e rame je sais plus trop quoi. Dernière chose, les trains de Laon/Soissons n'utilisent pas de panthographes... c'est des diesels. La ligne n'est pas électrifiée entre Crépy-en-Valois et Laon. Je regrette, d'ailleurs, j'ai loupé au retour la photo du démarrage des moteurs et leurs panaches de fumées.

Sur le quai de la ligne D du RER, gare de Lyon.

Les quais de la gare RER de la gare de Lyon... J'ignore pourquoi les "blousons verts" de la régulation étaient de sortie en masse... Les trains étaient à l'heure et il y avait vraiment pas grand monde dedans.
Sinon, les gares RER, c'est quand même quelque chose. Le décor est vachement soigné...

Quai de la Rapée à Paris.

Quand il fait beau, c'est pas trop mal comme coin pour pique-niquer et attendre son train (10 minutes à pied des halls de la gare de Lyon). Faut faire gaffe aux vélibistes qui tracent sur les quais, mais autrement, pour un peu on pourrait faire abstraction de la circulation.
Évidemment, en plein hiver, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de venir manger ici.