dimanche 7 juin 2009

Une visite de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens.

La façade de la cathédrale.

Une photo bof-bof (mauvaise météo, et mauvais timing -au niveau du soleil) de la façade.
La cathédrale d'Amiens présente trois portails : à gauche celui consacré à saint Firmin, au centre, celui du "Beau Dieu", à droite, celui de la "Mère Dieu".
Les deux tours n'ont jamais été de la même hauteur et Viollet-le-Duc n'a, heureusement, pas réctifié la situation.

Le chevet de la cathédrale.

La croupe de la cathédrale : chevet, chapelles du choeur, flèche.... Pour la statue, il me semble que c'est celle de Pierre l'Ermite (le charismatique propagandiste et acteur de la 1ere croisade), qui était peut-être du coin.

L'extérieur de la nef.

Une petite photo pour montrer que, finalement, dans une cathédrale gothique, on n'a quasiment pas de murs. Par ailleurs, les arcs-boutants et les colonnes se font discrets, tant ils sont incorporés dans le bâtiment.


Le portail du "Beau Dieu".

Vue du tympan du portail central : le "Beau Dieu" préside au jugement dernier. La Vierge et saint Jean jouent les intercesseurs, les "élus" partent au paradis menés par François d'Assise, les autres filent cul nus aux enfers.
En dessous, saint Michel pèse les âmes, et les morts, ressuscités par le boucan fait par les anges sortent de leurs tombes.
Rentrons à l'intérieur...

La nef d'Amiens.

L'élévation de la nef est de trois niveaux, comme à Soissons, sauf que les colonnes montent d'un seul jet tellement plus haut...

Les voûtes quadripartites de la nef de la cathédrale.

Les fameuses voûtes... le chef d'oeuvre technique est considérable : c'est tellement haut et large. Quelque part, le plus impressionnant c'est qu'il n'y a même pas une forêt d'arcs-boutants à l'extérieur. D'ailleurs, si on veut expliquer à quelqu'un l'importance de l'arc-boutant, je ne crois pas que lui montrer la cathédrale d'Amiens soit un bon exemple, tellement ils sont "rares" et surtout "discrets". Rien à voir avec ceux, massifs de Soissons, ou ceux, plus aériens du chevet de la cathédrale du Mans, de Paris....

La très belle croisée du transept de la cathédrale.

A gauche, la nef, à droite le choeur (plus lumineux) : la différence s'explique par le fait que dans le choeur le niveau du triforium est vitré, ce qui n'est pas le cas dans la nef.

Détail de la clôture du choeur : la découverte des reliques de saint Firmin.

Détail de la clôture du choeur de la cathédrale : saint Firmin va perdre la tête.

Le choeur de la cathédrale d'Amiens est toujours "séparé" du reste de l'église, un peu comme au Moyen Age. Cette séparation est illustré d'un côté par le récit de la vie de saint Jean-Baptiste, et de l'autre par une star locale : saint Firmin. Celui-ci serait l'évangélisateur de la ville. Il aurait été martyrisé et la découverte miraculeuse de son corps a été à l'origine d'un important pèlerinage local.
Cette histoire est reprise à divers endroits de la cathédrale (notamment dans un des portails de l'entrée).

La nef, depuis la croisée du transept.

L'élancement de la nef, les orgues (seule la tribune la plus basse, en bois, date du Moyen Age), et la rose de la façade principale.

La relique du chef de Saint Jean-Baptiste.

Incroyable relique : la tête d'un des décapités les plus célèbres de l'histoire : saint Jean-Baptiste...
C'est quelque chose d'assez intéressant : elle a été ramenée en Occident suite à la IVe "croisade" (celle qui consista à aller piller Constantinople plutôt qu'à "libérer" les lieux saints).
Elle est arrivée à Amiens avant la construction de l'actuelle cathédrale. D'ailleurs, sa présence et les dévotions qu'elle suscite ont sans doute filé un sacré coup de main pour boucler le financement de la construction...
Toute la vie de Saint Jean-Baptiste est sculptée sur la clôture du choeur, en face de cette relique.


Bisou médiéval.

Une histoire qui va mal finir...

Les porches de la façade principales sont illustrés par beaucoup de statues, mais aussi par des quadrilobes en bas-relief (c'est pour le plaisir d'utiliser des mots pas facile à expliquer). Sur celui ci-dessus, je crois que l'idée était d'illustrer un sentiment (genre : la colère, la violence), en utilisant cette figure d'une femme en train de vouloir embrocher un gentil clerc...
Encore au-dessus, le sentiment était plus positif.

La belle vie dans le paradis terrestre.

Grosse bêtise en cours.

Virés...

Ces trois photos viennent du socle de la statue de la Vierge qui est au centre du portail dit de la "Mère dieu" (portail de droite de la façade principale). L'histoire d'Adam et Eve y est raconté.

La statue de Saint Christophe.

De mémoire, elle a été rajoutée au XIVe siècle, entre le portail principal et le transept sud.
Il paraît que quand on la voit, on est assuré de ne pas mourir dans la journée...

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