dimanche 22 novembre 2009

Repérage à La Voulte sur Rhône.

Le quai du Midi à La Voulte.
Première sortie de repérage de la Voulte sur Rhône. Promenade axée sur les bords du Rhône et sur la vieille ville de la Voulte (j'ai notamment suivi le balisage "sur les pas de Régis le mineur", qui pemet un très sympathique tour de la cité voultaine).
Sur la photographie ci-dessus on peut voir le pont qui relie la Voulte à Livron (construit en 1889-1890), le quai du midi, la sirène qui avertit les riverains en cas de crue du Rhône ou de divers phénomènes liés aux pompages, à la présence des barrages, et aux confluences dans ce secteur (entre le Rhône, l'Eyrieux, et plus au sud, la Drôme). Enfin, sur les hauteurs, le château de la Voulte.
Dans les ruelles de la vieille ville.
La vieille ville de La Voulte est calée au pied du château, entre celui-ci et le Rhône. Les rues y sont très étroites. Il s'agit souvent de "calades", d'escaliers qui serpentent entre les maisons et passent parfois sous des passages voûtés. Certaines maisons sont probablement très anciennes, il est toutefois assez difficile de les dâter.
Au pied des remparts du château.
Les pas de Régis le mineur nous conduisent au pied du château. Celui-ci fut construit par la famille Lévis De Ventadour à la fin du Moyen Age. Le dispositif pour l'éclairer la nuit est on ne peut plus conséquent.
Petite anecdote amusante : la fille d'Anne de Montmorency qui avait son château à Fère en Tardenois, épousa un fils De Ventadour et résida dans ce château.
Vue vers le nord de la Voulte.
Au pied du château, une très belle vue s'ouvre sur le nord. Cette photo en compose le tiers "central". Il manque à droite: le Rhône, les îles, la plaine de Valence, le rebord du Vercors... et à gauche, les quartiers de la Voulte qui montent à l'assaut du rebord du Massif Central.
Ici, on voit au premier plan, une petite partie de la vieille ville, les arbres de la place du marché, la zone industrielle et différents quartiers résidentiels.
On peut aussi voir le collège des Trois vallées.
L'horizon est fermée par la "bosse" qui domine Beauchastel.
Le site des anciennes fonderies.
Entre le château et le rebord du Massif Central on peut voir les ruines de l'ancienne fonderie de la Voulte. Il s'agit d'un site assez exceptionnel. Cette fonderie fut inaugurée en 1827, il s'agissait d'un des premiers sites en France où on utilisa du coke pour obtenir de la fonte. Le charbon était amené depuis Rives de Giers en bateau. Le reste (silice, castine et minerai de fer) venait de la Voulte (mine de fer de la Boissine). La fonderie s'est arrêtée à la fin du XIXe siècle.
Depuis cet endroit, on ne voit pas les hauts-fourneaux, par contre, depuis le Parc Baboin, on les voit très bien.
Le sentier "Régis le mineur" est axé sur la présentation de la Voulte à l'époque de la fonderie.
La cour du château.
Le château de la Voulte est assez rarement ouvert au public. Il a connu une histoire assez mouvementée et un XXe siècle plutôt éprouvant.
A l'époque de la fonderie, la compagnie des forges l'avait acheté et y avait installé divers bureaux et logements. Le château passa ensuite entre diverses mains.
A la fin de l'été 1944, lors de leur retraite le long du Rhône, les troupes allemandes l'incendièrent en tirant dessus des obus incendiaires. Le feu dura plusieurs jours... La commune a acheté ensuite le château. Le chantier est considérable.
"Beau potentiel", comme disent les agents immobiliers.
Vue vers l'est.
Depuis le "jardin d'hiver", on dispose d'une belle vue sur l'Est et les Préalpes. Cette photographie est centrée sur les "Trois Becs", le synclinal perché de Saou.
Mais on peut voir aussi le rebord du Vercors et même Glandasse depuis cet endroit (plutôt à gauche de cette photographie).
Plus près de nous, on peut voir le vieux Livron et les bosses sur lequel il est perché. Vues d'ici, elles semblent bien ridicules et tellement plus petites que celles qui dominent Loriol, Grâne...
Une calade.
Retour dans les petites artères de la vieille ville.
La place Girou et la vieille fontaine.
Vestiges des fortifications et la fontaine (XVIe ou XVIIe siècle), qui fut longtemps la seule de la ville.

mercredi 18 novembre 2009

Autour d'Eurre.

Retour dans la Drôme, avec une promenade autour du village d'Eurre.
Celui-ci se situe au nord de la vallée de la Drôme, entre Livron et Crest.

Du sable...

Je commence par des photos "géologiques" : le sous-sol d'Eurre est en partie sableux, comme on peut le voir sur ces photographies. Cela donne des strates assez photogéniques et des jolies couleurs quand il y a du soleil.
Le TGV et les Trois Becs.
Entre Eurre et le Vercors la ligne LGV Sud passe (TGV pour Marseille, Montpellier...). A l'arrière plan, on peut voir le synclinal perché de Saou et les Trois Becs.
Le château d'Eurre.

Le village perché d'Eurre est dominé par son château. Le site est fortifié depuis le XIe siècle. Le château que l'on peut voir mélange des éléments du Moyen Age et de la Renaissance.
Un des seigneurs d'Eurre, Giraud d'Urre fut le filleul de François Ier, hein, quand même.
Autrement, la place d'Eurre et son château connurent une histoire mouvementée lors du Moyen Age (querelle entre les comtes du Valentinois et l'évêque de Valence, vers 1350) et lors des guerres de religion (aux alentours de 1575).

Une autre vue du château.

lundi 16 novembre 2009

Entre Marseillan plage et Marseillan.

Dernière page sur notre virée héraultaise. Retour au front de mer avec une baignade à Marseillan-Plage (situé à l'est du Cap d'Agde) et la visite de Marseillan, dont le centre se trouve au bord de l'étang de Thau, quelques kilomètres au nord.

Trackers dans le ciel de Marseillan.

Pour la fin des vacances, on ne se refuse rien, et pas la terrasse du seul restaurant du front de mer de Marseillan... Bon, on n'avait pas prévu qu'un incendie se déclencherait entre Marseillan-Plage et l'étang de Thau, amenant l'intervention des trackers de la Sécurité civile et d'avions monomoteurs des pompiers de l'Hérault.
Impressionnant et bruyant ballet aérien autour de notre table...
La plage de Marseillan-Plage.
Marseillan-Plage se trouve à l'est du Cap d'Agde, en direction de Sète. La plage occupe un très beau cordon dunaire. C'est une plage de sable fin rendu brûlant par le soleil. Les conditions de baignade sont très sympathiques, avec une pente douce, une eau limpide... et sans vague.

A l'horizon, sur la photographie on peut voir les rochers du Cap d'Agde.
Marseillan-Plage. Les consignes.

Intéressant service mis à la disposition des touristes : des consignes sur la plage. Pour combattre l'idée suivant laquelle on ne peut pas se baigner en Méditerranée sans risque pour ses affaires. En tout cas, c'est bien pratique, mais loin d'être utilisé systématiquement par les baigneurs.
Le port de Marseillan.

L'étang de Thau et Sète.

Le bourg de Marseillan se trouve au bord de l'étang de Thau (séparé de la Mer par un cordon dunaire). De l'autre côté : c'est Sète, sur sa bosse.

Dans le dédale de Marseillan.
Le centre de Marseillan est un intéressant dédale de petites rues, de façades colorées...

La rive nord de l'étang de Thau.

On peut voir sur cette photographie les parcs à huitres de l'étang de Thau et les villages de Mèze et de Bouzigues.
Baigneurs au bord de l'étang de Thau.

Près de Marseillan, l'étang de Thau n'est vraiment pas très profond.
Au fond : Sète et le cordon dunaire qui rejoint Sète à Marseillan-Plage puis au Cap d'Agde.
Jouteurs à Marseillan.

Dans le port de Marseillan, les jouteurs offraient une petite démonstration aux touristes.

mercredi 11 novembre 2009

Le cirque de Mourèze et la montagne de Liausson.

Vue sur le village de Mourèze.
Mourèze et son cirque se situe à une petite dizaine de kilomètres de Clermont l'Hérault, dans les permiers contreforts du Massif Central.
Le village est situé au pied d'un paysage "ruiniforme", c'est-à-dire que l'érosion a façonné les roches de manière à ce que l'on peut avoir l'impression de voir des ruines.
Le cirque de Mourèze.

Ces deux photographies permettent de voir une bonne partie de ce paysage "ruiniforme", le cirque de Mourèze, dominé par la montagne de Liausson. Pour faire un peu "géologue", il s'agit d'un "lapiaz géant où les phénomènes de dissolution ont laissé en relief quelques monolithes de dolomie, une roche de composition voisine des calcaires, constituée de carbonate double de calcium et de magnésium" ( François Michel : Le tour de France d'un géologue).
L'eau de pluie et de ruissellement, chargée de dioxyde de carbone a attaqué la roche et a dégagé ces blocs de roche.


Entre les blocs de dolomie...

Le "Sphinx".

Certains blocs ont des formes assez suggestives et ont été baptisés. Comme celui-ci.
Bon, au niveau randonnée pédestre, le cirque de Mourèze n'est pas de tout repos, on fait de la grimpette pour passer entre ces blocs. Mieux vaut avoir de bonnes chaussures.
Par ailleurs, ce site a été habité depuis très longtemps. De très importants vestiges préhistoriques y ont été trouvés.
En regardant vers la crête.

L'itinéraire que nous avons suivi, rejoignait la crête de la montagne de Liausson. L'ascension est assez raide, mais ce fait dans un cadre magnifique.
Le cirque, pendant l'ascension.

Paysage : en regardant vers la mer.
Depuis la montagne de Liausson (qui culmine à 535 mètres), on découvre un très beau paysage. Ici, on regarde vers le sud et la Méditerranée. On ne les voit pas sur la photographie mais on peut voir les bosses du volcan d'Agde et celle de Sète. La bosse, de l'autre côté de la vallée, est le "Pic Vissou". Entre cette bosse et la mer, la plaine de l'Hérault.
De l'autre côté : le lac du Salagou.
Ce qui est passionnant dans l'ascension de la montagne de Liausson, c'est que d'un côté, on traverse un paysage marqué par la dolomie et le calcaire (sables blancs...), et que de l'autre, on découvre les terres rouges et les roches volcaniques du secteur de Lodève. La couleur de la terre et les roches sur lesquelles on marche varient au cours de la promenade.
Les ruines de l'ermitage.
Sur la crête on peut trouver les ruines d'un ermitage. Bien pratique pour se reposer à l'ombre et pour écrire des cartes postales.
Le lac du Salagou et le village de Liausson.
Le lac du Salagou est un lac artificiel (barrage) réalisé il y a quarante ans pour constituer un réservoir pour permettre l'irrigation des terres dans cette région. C'est devenu un centre de loisir. Sur cette photographie on peut aussi voir le petit village de Liausson, très concentré.
Retour dans la dolomie.

Autre point de vue sur le cirque.

vendredi 6 novembre 2009

La dalle de la Lieude.



La Lieude est un petit hameau situé à l'intérieur de la commune de Mérifons, non loin du Lac du Salagou.

On peut y voir une sorte de hangar étrange au bord d'une route et sous ce hangar, un plan incliné formant la "fameuse" dalle de la Lieude (que les offices de tourisme ne vantent guère, en dépit de son intérêt scientifique).

Sur cette dalle, on peut voir 951 empreintes de pas de différents reptiles. Quatre traces différentes ont été relevées :


  • Le Luneapes ollierorum.

  • Le Merifontichnus thalerius (qui doit son nom à Mérifons).

  • Le Planipes brachydactylus.

  • Le Brontipus circagigantigeus

Il s'agit de reptiles de la famille des Thérapsidés. Ce sont des reptiles "pré-mammaliens". A ce que j'ai compris, les ancêtres des mammifères.

Ces traces datent d'il y a 255 millions d'années.

Traces de pas.



Les sols rouges des alentours du Lac du Salagou.
Juste en face de la dalle de la Lieude, un bel affleurement permet de voir d'un peu plus près les sols rouges de cette région.

mercredi 4 novembre 2009

Une petite visite d'Aniane.

On poursuit notre remontée de l'Hérault et nous avons fait halte à Aniane.
Cette petite ville (un peu plus de 2700 habitants) est située au pied des montagnes.
Ce nom me disait quelque chose... et oui, c'est le village de Saint Benoît d'Aniane (le deuxième Benoît de l'histoire des moines bénédictins - après son homonyme du Mont Cassin-, celui qui fit beaucoup pour imposer la règle bénédictine dans l'Empire carolingien). Celui-ci y fit construire un monastère qui fut détruit au XVIe siècle.
Par contre, on peut y voir une très belle église baroque construite sur ses ruines : l'église Saint Sauveur.
La fontaine et l'entrée de l'église Saint Sauveur.
La façade de l'église Saint Sauveur et dans l'ombre... la statue dénudée qui surplombe la fontaine.
L'aspect extérieur de cette église est inspirée de l'église de Jésus à Rome.
Au centre du fronton, un Christ en majesté est représenté. L'autel de cette église fut consacré en 1638.

Jeu de lumière dans l'église Saint Sauveur.
La voûte de l'église Saint Sauveur.


La décoration baroque de cette église, et cette voûte sont assez suprenant.
L'église Saint Sauveur au crépuscule.

Coucher de soleil à Aniane.

Le soleil se couche derrière les premiers contreforts de ce rebord du Massif Central.

Une petite visite de Clermont l'Hérault.

Délaissons un peu le littoral pour remonter le cours de l'Hérault et réaliser une halte dans la petite ville de Clermont l'Hérault.
La rose de l'église Saint Paul.
L'église Saint Paul de Clermont L'Hérault possède une très jolie rose.
Détail d'une serrure de l'église Saint Paul.

La façade de l'église Saint Paul.

L'église Saint Paul est assez impressionnante et somme toute surprenante. Il s'agit d'une des rares nef gothique du secteur. Autre particularité, cette église a été intégrée aux fortifications de la ville lors de la guerre de Cent ans.


Vue sur Clermont l'Hérault depuis le château.
Photographie prise depuis les pieds des remparts du château. On peut voir l'église saint Paul et la vallée de l'Hérault.
Tout au fond... la Mer.
Une tour du château de Clermont l'Hérault.

Un important château fort domine la commune de Clermont l'Hérault. Il contrôlait la vallée du fleuve. Les ruines sont assez vastes, l'accès est gratuit... Il y a un "bon potentiel" mais la tâche est immense.