vendredi 13 avril 2012

Du côté de Comps (en février dernier).

Tient, j'ai un peu de temps, alors je bouche un peu le "trou" de ce blog en revenant sur une promenade effectuée en février dernier du côté de Comps, dans la Drôme.

Il s'agit en fait de la troisième promenade que nous faisons sur le chemin des Huguenots qui est en train d'être créé entre le Poët-Laval et Genève (voir plus loin). Les deux premières boucles nous ont mené du Poët-Laval à Dieulefit, et de Dieulefit à l'église de Comps.

Cette fois-ci nous avons fait une petite boucle au départ de l'église de Comps, d'abord en suivant le chemin officiel (qui est aussi le GR 9, sur cette portion) et en revenant en empruntant une petite route peu fréquentée mais qui offre une belle vue sur l'église et sur le château de Comps.

La ferme de la Motte, Couspeau et les Trois Becs.
Le chemin des Huguenots passe à côté de la très curieuse et jolie église de Comps. Il pique ensuite vers l'Est et grimpe jusqu'à la crête du Serre de la Motte (une petite bosse qui culmine à 808 m) et qui domine la vallée du Roubion, côté ouest. Au bout du Serre de la Motte, surprise, la ferme de La Motte... Derrière elle, la montagne de Couspeau séparée par le col de la Chaudière des Trois Becs. Col que le chemin emprunte d'ailleurs.

Vue depuis le Serre de la Motte.
Vue vers l'Est depuis le Serre de la Motte : a gauche des peupliers, la montagne de Miélandre, et à droite, celle d'Angèle qui émerge de peu par dessus la montagne de Vesc (enfin, je pense).

Vue sur l'église de Comps.
En regardant vers le Sud, l'église de Comps, isolée sur sa bosse devant la Montagne des Ventes à gauche et celle de Montmirail à droite.

Le château de Comps.
Dernière petite photographie, étrange ambiance sur le château de Comps. Cette commune de la Drôme est vraiment curieuse et atypique : pas de village, au sens habituel, mais chaque élément se trouve quasiment isolé et séparé des autres : l'église est toute seule avec le cimetière, la mairie toute seule avec le terrain de tennis et deux trois maisons, le château, tout seul avec sa ferme, le temple au milieu d'une autre ferme... Bref, un village "dispersé", ce qui n'est pas classique dans un coin où les vieilles villes fortifiées sont quand même très fréquentes.
Bon, quand on reviendra sur les pas des Huguenots, l'objectif sera de rejoindre Bourdeaux et la vallée du Roubion.

lundi 9 avril 2012

Entre Saint Laurent du Pape et le ruisseau de Thouac.

Deuxième promenade dans la vallée de l'Eyrieux, en continuité avec la précédente qui nous avait conduit du vieux Beauchastel au poteau de randonnée "ruisseau de Thouac".
Cette fois-ci, l'objectif était de partir de Saint Laurent du Pape et de rejoindre par l'autre côté ce poteau.
La promenade est plus longue et plus difficile. On emprunte d'abord une petite route qui serpente et grimpe tranquillement jusque vers 340 m d'altitude. C'est un peu long et parfois bien exposé au Mistral. Puis, dans un lacet, on quitte la route, et on descend tranquillement par un bon chemin jusqu'au fameux poteau.
Depuis ce poteau, on tourne dans la forêt par un petit sentier assez pentu, on traverse à gué le tout petit ruisseau de Thouac et on rejoint la plaine par un chemin très plaisant. Dernière partie par la route, par choix, y a moyen de revenir par des chemins plus forestiers et moins passants. Ceci dit, la route, la plaine, les exploitations fruitières et maraîchère, ça vaut le coup d'oeil.

Quelques petits souvenirs photographiques.

L'église de Saint Laurent du Pape.

Cadrage alambiqué et un peu raté (même pas évité les fils électriques et le poteau, alors que c'était le but, m'enfin...). Je voulais tenter une photographie avec cette jolie glycine et le clocher sans trop d'éléments parasites... Sinon, l'église de Saint Laurent du Pape est pas particulièrement "typique". A vu de nez, elle semble plutôt récente (fin XIXe, peut-être). En tout cas, son clocher marque la vallée.

Le château du Bousquet.
Ce "petit" château a été construit par la famille qui contrôlait le château-fort de Pierre Gourde (sur les crêtes, au dessus de la vallée de l'Eyrieux, un peu plus à l'Est). Apparemment, ils ont eu envie de s'installer ici au début du XVIe siècle... Ah la Renaissance... Cette famille, les "De la Marette" a joué, je crois, un rôle de pionnier dans la culture du pêcher dans la vallée. Ce château et ses tuiles vernissées pas forcément fréquentes dans le coin a été racheté par la commune en 1994.

Une petite touffe d'Euphorbe.
Les touffes d'Euphorbe (Euphorbe petit cyprès, je crois) ont pas mal rythmé notre promenade. Il y en a beaucoup qui occupent les bords de route.
Sinon, la végétation des rebords de la vallée reste marquée par les chênes verts, les genévriers, le petit houx, quelques merisiers, et une fois près de la crête, des châtaigniers.

Vue sur la vallée, vers Beauchastel.
Une vue sur la vallée de l'Eyrieux (et sa partie terminale) et celle du Rhône. La météo étant ensoleillée, mais brumeuse, la vue n'est pas extraordinaire, on distingue peu de chose au loin, si ce n'est, vaguement Rochecolombe et le Vercors. Livron et les Petits Robins sont déjà dans la brume, alors... On voit mieux un petit bout de Beauchastel et la vallée de l'Eyrieux.

Au bout de la vallée du ruisseau de Thouac.
Le ruisseau de Thouac est un des nombreux petits cours d'eau (pour la plupart temporaires) qui descendent des crêtes "nord" de la vallée pour rejoindre l'Eyrieux. C'est quand même intéressant de voir à quel point une toute petite rivière a pu creuser une vallée aussi encaissée et profonde... et de se dire qu'à même pas cinq minutes de la vallée du Rhône, on peut parcourir des paysages "aussi désertiques" (enfin, sans maison, ou quasiment en vue).

dimanche 1 avril 2012

Un tour dans les Lônes de Soyons.

Le long d'une lône.
Quatre petites photographies d'une promenade sans dénivelé en Ardèche (et oui, en cherchant bien, c'est possible), du côté de Soyons et de sa plaine qui borde le Rhône.
Soyons est un village situé au sud de Valence, sur la rive ardéchoise du Rhône. Le village est coincé entre le fleuve et le rebord abrupt des montagnes. Ceci-dit, quand on s'oriente en direction de Charmes sur Rhône, une plaine s'ouvre, profitant d'un méandre du Rhône. Cette plaine est occupée par quelques vergers, pas mal de jardins et par des Lônes, c'est-à-dire par des bras morts du fleuve.
Ces Lônes, dont la plus grande porte le très joli nom de Lône de L'Ove ont un peu perdu leur fonction première quand le fleuve a été canalisé, aménagé... pas mal ont été bouchées et réutilisées. A Soyons, on y trouve encore de l'eau et un réseau de Lônes plus ou moins grandes offrant un cadre plutôt bucolique de promenade.

Lamier pourpre.
Il y a sans doute pas mal de plantes intéressantes à voir autour des Lônes, vu qu'elles sont classées en zone d'intérêt faunistique et floristique... bon, j'ai juste sélectionné une photo d'une belle touffe de lamier pourpre, plante qui est loin d'être rare ni très belle, mais bon, j'aimais bien, alors...

Les bords du Rhône.
Pour rentrer sur le village nous avons rejoint les bords du Rhône pour marcher sur la digue qui protège le village et la plaine (qui a l'air d'être plus basse que le fleuve...). Cela ouvre un peu le paysage et permet de faire une promenade plus variée, mais aussi plus ventée.
Bon, certes, sur la rive d'en face, c'est le port commercial de Valence, pas vraiment magnifique et puis on gagne le plaisir d'entendre le trafic de la N 7 (qui passe devant le bâtiment rouge) et de l'A7 mais ça permet aussi de profiter du soleil.

Vue sur  Soyons.
Depuis la digue on se rapproche petit à petit de Soyons dont on peut voir ici, les quartiers relativement récents, de pavillons partis à l'assaut des pentes, et la Tour penchée, sur le Serre de Quercy, seul vestige du château fort qui gardait la vallée.
Le vieux village est caché par les arbres en contrebas à droite de la Tour. L'espace occupé par les Lônes se trouve à notre gauche, le Rhône, à notre droite. Voilà.