lundi 27 avril 2009

Un tour du côté de la pointe du Hourdel.

L'itinéraire de cette promenade.

On poursuit sur la côte picarde, pour en découvrir un autre aspect. Saint Valéry est plutôt au "fond" de la baie de Somme. Le Hourdel, en est plutôt une des portes d'entrée (ou de sortie).

On peut commencer cette promenade en se garant au petit port du Hourdel.

Le petit port du Hourdel, par une mâtinée grisâtre.

Ensuite, le principe est assez simple : on longe la côte. D'abord en direction de la pointe du Hourdel (pas bien loin du port), puis, on rebrousse chemin pour progresser vers le sud. Et puis, quand la fatigue se fait sentir, on quitte l'estran pour retrouver une petite route (fermée à la circulation) qui longe le trait de côte.

La pointe du Hourdel.

La pointe du Hourdel est la limite sud de la Baie de Somme. Comme on peut le voir sur cette photographie, cette pointe est surtout constituée de dépôts de galets.

La principale "attraction" ... les phoques...sur le banc de sable derrière la barque.

Le site de la pointe du Hourdel présente une originalité mise en avant par un petit panneau explicatif : il abrite une colonie de phoques... la seule de France. Phoques qui, à marée basse se reposent sur les nombreux bancs de sables de la Baie de Somme. Mon appareil photo montre ici ses limites. A la jumelle, on pouvait très bien observer ce petit regroupement de phoques.

L'étrange lumière de la Baie de Somme.

La Baie de Somme est vue ici depuis la pointe du Hourdel. Le paysage est encore masqué par le mauvais temps (qui va d'ailleurs virer au grand beau, quelques heures plus tard). On devine juste la "bosse" sur laquelle le vieux Saint Valéry a été construit. La marée commence ici à baisser.

Autre "célébrité" du site ... le blockhaus qui tombe dans la mer.

Quand on commence à progresser vers le sud le long de la mer, on découvre tout de suite ce grand blockhaus, héritage du "mur de l'Atlantique" qui est en train de subir la loi de l'érosion marine.


L'estran en train de se dégager.

Photographie lointaine d'un échassier blanc. De l'autre côté de la Baie, c'est le parc du Marquenterre, fameuse réserve ornithologique.

Les micro-dunes laissées par le retrait de la mer.

Par endroit, le sable découvert par la marée est "figé" jusqu'à la prochaine marée en une multitude de micro-dunes plutôt solides.


Traces sur le sable.


Une coquille de couteau sur la plage.

On trouve pas mal de coquilles de couteau et de praires sur l'espace dégagée par la marée.

Le "désert" de la côte picarde.

Dans cette partie du littoral français, la marée découvre une zone étendue, sableuse et quasiment plate... A marée basse, si on reste à proximité des galets, on ne distingue plus qu'à peine la mer.

Une "tranche de littoral" entre Le Hourdel et Cayeux.

A priori, le front de mer, sur cette partie de la côte picarde se compose
  1. un vaste estran sableux, plutôt voire très plat.
  2. Une ou deux "dunes" de galets, aux pentes relativement marquées. Eventuellement, entre les deux cordons de cailloux, des plantes réussissent à pousser.
  3. Une dune sableuse, colonisée par des plantes.

Le tout étant évidemment plutôt mobile.

Sur la dune de sable, en direction du Hourdel.

En plus de la petite route, un sentier parcourt les dunes de sables. Pas sûr que les pauvres plantes qui réussissent à pousser dans ce milieu hostile apprécient.


Le port du Hourdel, sous le soleil, mais à marée basse

Y'a pas à dire, les choses sont quand même bien souvent plus jolies quand il y a du soleil.

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