mardi 3 novembre 2009

Une visite du Cap d'Agde.

Plage tranquille à proximité de la pointe de Rochelongue.
C'est notre deuxième plage "méditerranéenne"... Elle se trouve à l'ouest de la pointe de Rochelongue et donc, du Cap d'Agde. Son seul inconvénient : l'éloignement des douches... Autrement, ma foi, avec un temps un peu mitigé, en baignade de fin de matinée, on devait être 5-6 baigneurs sur toute la plage, et guère plus sur le sable.
On trouve même un parking gratuit à quelques dizaines de mètres de cette plage... Je n'en espérais pas temps.

Le mail de Rochelongue.
En fait, le Cap d'Agde, c'est une suite de sites balnéaires. Rochelongue et son mail, en marque la limite à l'ouest. Ensuite, on a le gros de la station centré autour des immenses ports de l'étang de Luno, puis de l'autre côté du cap géographique, le Port Ambonne et enfin le complexe naturiste si réputé.

Le Port de Malfato.

Tout autour de l'étang de Luno s'étendent de très grands ports de plaisance, comme celui de Malfato que l'on peut voir ici. (l'IGN nomme aussi celui de Saint Martin et celui de la Clape). Ce complexe est immense, du coup, un système de liaison par bateau est organisé pour permettre aux touristes de se rendre d'un point à un autre.
Nous, on a préféré user nos chaussures de randonnées...
Un appontement privé.

Tout autour de l'étang de Luno, la "marina" est reine : immeubles de "standing" ou "villas" couplés avec un emplacement pour le bateau, modeste... ou immense, suivant les moyens.
Le quai des grands yachts.

Dans le Port Saint-Martin on peut voir quelques yachts relativement immenses... Celui-ci n'était pas le plus gros, mais le plus facile à photographier pour montrer aussi les badauds et l'architecture - au combien somptueuse- du Cap d'Agde.
Ce que je trouve assez étrange sur ce site, c'est la cohabitation "sans se croiser" entre des gens très riches et des gens aux revenus beaucoup plus moyens. D'un côté, on a des tas de gens qui flânent le long des quais, de l'autre des tas et des tas de résidences privées plus où moins luxueuses (certaines îles de l'étang de Luno sont carrément "privatives"...) et des bateaux dont on n'imagine même pas combien ils doivent coûter.
Paradoxe...

Etrange panneau interdisant les sports nautiques en plein milieu d'un immense port de plaisance...Bon, on imagine que l'interdiction n'est valable que dans le port... Elle n'est d'ailleurs pas très bien respectée. On peut voir quelques pêcheurs à la ligne sur les quais...

La sortie du port.

L'immense complexe portuaire de l'étang de Luno commence, ou se termine ici, par ces grandes digues. On peut voir, qu'il y a un minimum d'activité maritime (à force de voir des quais remplis de bateaux, on commençait à en douter), et au fond, on voit la silhouette du Fort Brescou (le "Fort Boyard" local) qui gardait la côte ou des prisonniers, va savoir.
La sortie du port depuis le rocher du Cap d'Agde.
Le Cap d'Agde est marqué par un promontoire rocheux (de tuf à ce que j'ai compris). On peut voir ici le débouché du principal port du Cap d'Agde, celui de l'étang de Luno dont nous avait fait le tour lors de cette promenade.

La plage de la Conque.

On trouve de ce côté là du Cap d'Agde, les seules plages de France métropolitaine où le sable est d'origine volcanique. Le volcan d'Agde était de type explosif. Les explosions sous-marines ont produit les tufs qui forment la falaise de cette plage. Il appartient à une chaîne de volcans qui court de la Méditerranée aux Cévennes. Les orgues basaltiques de Saint Thibéry en sont un autre témoignage.

dimanche 18 octobre 2009

Un petit tour à Saint Thibéry.

La tour de l'abbatiale de Saint Thibéry.
Saint Thibéry est un village de 2200 habitants qui se trouve à peu près à mi-chemin entre Pézenas et Agde, toujours au bord de l'Hérault.
C'est un petit village qui possède un coeur historique assez intéressant, marqué par la présence d'une imposante abbatiale.
Hésitations.



Le pont médiéval.

Très joli pont médiéval, aujourd'hui réservé uniquement aux piétons qui permet de traverser la vallée de la Thongue. Cours d'eau qui a l'air bien inoffensif en été, mais qui doit sans doute être de temps en temps bien plus impressionnant.


Les orgues basaltiques de Saint Thibéry.

On peut voir à Saint Thibéry de très jolies orgues basaltiques. Faciles d'accès et tout et tout.

Vue sur le centre-village de Saint Thibéry et son abbatiale.

Photographie prise depuis "le fort", un site qui surplombe les orgues basaltiques et où des vestiges grecs ont été trouvés. On voit le coeur du village et l'abbatiale.
Beaucoup plus loin, on peut voir le clocher de Nézignan l'Evêque puis les premières bosses du rebord du Massif Central.

mercredi 14 octobre 2009

Baignade et visite au Grau d'Agde.

La Tamarissière depuis l'autre rive de l'Hérault.

C'est la photographie mal classée du jour (j'ai toujours des soucis de mises en pages). Au fond, on peut voir la plage de la Tamarissière où nous nous sommes baignés.

La plage de la Tamarissière.
Comme on peut le voir, c'était plutôt tranquille. On regarde ici en direction de l'ouest, au fond, on voit les plages de Vias et la suite du littoral du Languedoc en direction de l'Espagne.


Depuis la plage de la Tamarissière. Vers le Grau d'Agde.
Suite du tour d'horizon depuis notre lieu de baignade. On peut voir les deux sémaphores qui marquent l'embouchure de l'Hérault.
On ne peut pas dire que cela se bousculait dans l'eau.
A bord du "passeur Mimi".
Pour passer de la Tamarissière au Grau d'Agde, on peut emprunter des "passeurs". Cela revient à deux euros pour l'aller et le retour. Ils permettent de traverser l'Hérault.
La photographie ci-dessus est prise à mi-chemin. A gauche le Grau d'Agde, à droite la Tamarissière. Au centre, l'embouchure de l'Hérault et la Méditerranée.
Vue du Grau d'Agde.
Le front de mer du Grau d'Agde depuis la digue construite en roches volcaniques.

Jolies maisons colorées du Grau d'Agde.
Ces maisons sont situées non loin de l'Hérault, que l'on peut rejoindre depuis le bassin que l'on peut voir.
La légende de Notre-Dame de l'Agenouillade.

Notre-Dame de l'Agenouillade.

A l'intérieur des terres, on trouve, entre le Grau d'Agde et Agde proprement dit, un petit sanctuaire dédié à Notre-Dame de l'Agenouillade. On peut y voir une chapelle, une statue de la vierge agenouillée et une église dédiée à Notre-Dame du Grau.
Sur la photographie ci-dessus, on peut voir, outre la statue, au fond, l'entrée de la chapelle.
Ce sanctuaire est liée à une apparition de la vierge au Grau lors d'une terrible tempête comme l'explique le texte que l'on peut lire dans la chapelle (photographie précédente).
Le Grau d'Agde vu depuis la Roche Notre Dame.

Retour sur le front de mer. Les plages situées à l'est du Grau d'Agde sont protégées par des brises-lames en roche volcanique. En été, c'est assez difficile de comprendre l'utilité de ceux-ci vu le peu de vagues qui atteignent les plages. L'histoire de Notre-Dame de l'Agenouillade permet de se douter que le front de mer a été relativement mobile au cours des siècles.
A l'arrière-plan on peut voir les immeubles du front de mer du Grau d'Agde.
Retour sur l'autre rive de l'Hérault.
En fin d'après-midi, après notre promenade autour du Grau d'Agde, nous réempruntons le bac du "passeur Mimi" et jetons un dernier coup d'oeil sur l'autre rive de l'Hérault, les commerces et les restaurants avec leurs terrasses en surplomb du fleuve.
Retour sur la plage de la Tamarissière.
Fin de notre promenade, on retrouve la voiture garée à quelques dizaines de mètres de la plage. La plage a l'air un peu plus remplie qu'en matinée. On peut quand même trouver de quoi poser sa serviette.

Une visite de Pézenas.

Dans les rues du centre-ville de Pézenas, un cadran solaire à l'ombre.
Monument à la gloire de la star locale : Molière.

Pézenas se situe à une petite dizaine de kilomètres au sud de Paulhan, toujours dans la vallée de l'Hérault. Cette petite ville (7400 habitants, d'après l'IGN) a connu son heure de gloire à l'époque moderne. Elle a alors abrité le parlement du Languedoc et plusieurs grands princes, comme le prince de Conti qui y fit venir Molière et sa troupe.

Du coup, Molière est très souvent mentionné dans la ville, une statue par là, une plaque là-bas, un hôtel "Molière"...


L'architecture classique "du sud".

Le centre-ville de Pézenas est resté très "typique" de l'heure de gloire de la ville. On y trouve de très jolis exemples de demeures à l'architecture classique, sans fioriture, dans sa variante "du sud". Bon, ici, l'arrondi du bâtiment casse un peu l'austérité des lignes de ces bâtiments.


La quête du soleil (?).

Les bâtiments du centre-ville sont relativement hauts et les rues étroites. En été, c'est pratique, cela permet de visiter la ville sans trop souffrir de la chaleur. Par contre, à vivre, faut quand même aimer la pénombre.
Question photographie, entre des "bas" sombres et un ciel très lumineux, le défi est important.
Cage d'escalier dans un "palais classique".


En bon touriste de base, je n'ai pas noté le nom de la demeure en question. Je crois que c'est celle qui appartient à la Société générale, mais bon...
Pas mal de grandes maisons du centre-ville sont organisées autour d'une cour intérieure qui sert aussi de cage d'escalier.
Dernière chose à dire sur cette intéressante petite ville, elle abrite de très nombreux artisans d'art qui réalisent tout un tas de choses très intéressantes à regarder. C'est une sorte de "la Gacilly" transporté dans une ville du sud au passé "glorieux".


lundi 28 septembre 2009

Une petite visite de Paulhan.

Au coeur de la "circulade" de Paulhan.
Enfin... quelques photographies prises lors de notre séjour dans l'Hérault.
Je commence par une petite visite de Paulhan où se situait notre hébergement. Paulhan se situe dans la vallée de l'Hérault, à peu près à mi-chemin entre les premières montagnes et la Méditerranée. Le vieux village est réputé pour sa "circulade" : une organisation en forme de cercle (ici : trois cercles concentriques, si je n'm'abuse). Cette organisation, témoignage d'un urbanisme "défensif"a l'air d'être assez classique dans cette région.
On voit ici, un des passages qui permet de passer d'un cercle à un autre.
L'énigme Stefanik.
A Paulhan, on peut voir cette statue d'un aviateur. Il s'agit de Milan Rastislav Stefanik, un Tchèque qui organisa pendant la Première Guerre mondiale une unité d'aviateurs de son pays au service des alliés (la Tchéquie appartenait alors à l'Autriche-Hongrie en lutte contre la France). Je n'ai pas eu le temps d'en chercher plus sur ce personnage et je me demande toujours pourquoi on trouve sa statue ici. Mon hypothèse est que son unité s'est entraînée par ici.

Les halles "à la Baltard" de Paulhan.
Le bâtiment des halles de Paulhan se situe au coeur de la circulade. Etrange bâtiment par sa couleur et son architecture que l'on dit inspirée de celle de Baltard... Sinon, on peut se rendre compte que se garer est un problème dans une "circulade".


Le clocher de Notre-Dame des Vertus.
Cette chapelle se situe en bordure du village. Elle est annoncée comme une chapelle du Xe siècle... Bon, en fait, le clocher est plus tardif (XIVe siècle, tout de même). Il sert de "logo" aux vins produits par la cave coopérative locale.
On ne sait pas grand chose de certain sur cette chapelle. Peut-être était-elle une étape sur la route des pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques de Compostelle par le chemin d'Arles.
Un présent à Notre-Dame des Vertus.
Le choeur de Notre-Dame des Vertus.
Le très harmonieux choeur de cette vieille chapelle, photographié depuis la tribune.
La photo "biolo" du jour : une grenade.
La grenade... un des fruits du "Sud"...


samedi 26 septembre 2009

Un petit tour à Mirmande.

La vue depuis le haut de Mirmande.
Mirmande est un petit village qui appartient à la petite famille des "plus beaux villages de France".
Il se situe à une petite dizaine de kilomètres au sud-est de Loriol. La photographie ci-dessus montre la vue que l'on a quand on regarde vers le nord depuis le haut du village.
On peut voir à droite le village de Cliousclat, et au fond la vallée du Rhône (Le Pouzin, notamment).
La vue... vers le sud.
Depuis un autre point de vue on peut disposer d'une vue relativement dégagée vers le sud... et sur les immenses carrières et la centrale nucléaire de Cruas. La plaine de la vallée du Rhône devient très étroite au niveau de la centrale et de la Coucourde.

Vigne grimpante.
En plus d'être un beau village, Mirmande est aussi un village "botanique" de la Drôme, spécialisé dans les plantes grimpantes. Bon, ça possède un certain charme, une vigne plantée de cette manière. Mais ça doit pas être très pratique à récolter, tout de même...

Rue "typique".
Une petite rue de Mirmande, avec ses murs en pierre, son pavage, son étroitesse et ses arcades qui permettent aux maisons de se soutenir les unes aux autres...
Le clocher de "l'église du bas".
L'église "du bas", dont je n'ai pas noté le nom et un figuier au premier plan. On trouve deux églises à Mirmande : une se trouve tout en haut du village et l'autre, quasiment en bas.
Détail : vieille porte.
Une photo d'une partie d'une vieille porte de Mirmande.

Voilà pour la partie "drômoise" des vacances d'été.
Très prochainement, j'attaque la période "héraultaise".



lundi 21 septembre 2009

Vacances dans la Drôme : Cliousclat et Montélimar.

Vélo à vendre à Livron.
Petit souvenir d'une promenade à Livron par un très chaud après-midi d'août. Un vélo à vendre qui n'a pas trouvé preneur depuis l'hiver. A défaut de rouler il a apparemment trouvé à se reconvertir en support de treille.

Le terrain de pétanque de Cliousclat.
Retour à Cliousclat, petit village dont j'ai déjà parlé sur ce blog. Ici, on peut voir le terrain de pétanque qui se trouve vraiment au coeur du village. L'étroitesse des rues et les quelques arbres permettaient de ne pas trop souffrir de la chaleur.
La grande fabrique de poterie de Cliousclat.
Derrière ce mur plein d'inscriptions se trouve la fabrique de poterie de Cliousclat. C'est de ce lieu que la poterie a commencé sa "reconquête" du village après des années de déclin et une quasi-disparition. Le bâtiment est classé monument historique. J'ignore si les inscriptions sont classées elles aussi.

A l'intérieur de la fabrique de poterie.

La cour intérieure de la fabrique de poterie de Cliousclat.

L'entrée de la nougaterie Arnaud Soubeyran.
On est prévenu d'entrée : certains sont prêts à faire des folies pour manger les nougats de la maison Soubeyran.
Les photographies qui vont suivre sont prises à l'intérieur des locaux de la maison Arnaud Soubeyran.
Autrement, leur site internet est ici.
C'est une visite assez agréable et sympathique (et gratuite) que l'on peut faire librement ou en suivant un guide (en fait, l'affluence décide de la mise en place d'une visite guidée).
La fin de la visite par la boutique permet à l'entreprise de rentabiliser son ouverture au public.
La reine et ses prétendants.
Un des temps fort de la visite est la "reconstitution" d'une ruche et la présentation des différentes abeilles que l'on peut y rencontrer.
Ici, on peut voir le début de la cohorte des faux bourdons qui essayent de séduire la future reine.
Les faux bourdons : période d'oisiveté.
Les faux bourdons sont apparemment des adeptes des jeux de carte....
La cuisson du nougat.

Autre temps fort de la visite : la cuisson du nougat. On peut voir les nougatiers travailler quand on a un peu de chance.
La légende du nougat selon Arnaud Soubeyran.
Habile jeu littéraire pour raconter l'histoire merveilleuse de la friandise célèbre de Montélimar.