samedi 30 mai 2009

Un tour entre Jaulgonne et Chartèves.

L'itinéraire "vu de l'espace" de cette promenade sur les bords axonais de la Marne.

L'an dernier, j'avais découvert la réserve naturelle du Pseautier qui domine le village de Chartèves (à une petite quinzaine de kilomètres au nord-est de Château-Thierry, dans la vallée de la Marne). Cela avait donné lieu à une balade entre Chartèves et le village voisin de Mont-Saint-Père.
Cette année, c'est à l'autre côté que je m'attaque : la route de l'amont, vers Jaulgonne.

C'est d'ailleurs là que je me suis garé (place de la mairie). Pour faire simple, ce tour consiste à se promener dans Jaulgonne, à escalader les pentes recouvertes de vignes, puis à traverser, le bois du Champ Plumet avant de traverser la réserve naturelle du Pseautier, de redescendre sur le village de Chartèves et de revenir au point de départ en longeant la Marne.

Vue sur la vallée de la Marne et sur Jaulgonne.

L'un des intérets de cette promenade est d'offrir d'assez belles vues sur la vallée de la Marne. Ici, au milieu des pieds de champagne, on peut voir le village de Jaulgonne, puis celui de Barzy-sur-Marne, les vignes, et les bois qui recouvrent les sommets de coteau (qui ici, culminent à environ 170 mètres d'altitude). La Marne se fait très discrète, elle coule entre le plan d'eau et le village.

Pousse de vigne.

Sur une petite partie de la randonnée, on marche au milieu des vignes. Lors de la réalisation de cette marche, elles en étaient là de leurs pousses.

La première orchidée rencontrée.

Evidemment, je guettais les orchidées. Voici une vue de la première croisée sur mon chemin. Elle pousse sur un talus, en bordure du bois du champ Plumet et des vignes.

Autre curiosité : dans le bois du Champ Plumet, un tapis de jacinthe des bois.

La traversée du bois du Champ Plumet n'est pas très rigolote, surtout quand le terrain est humide, car, alors, ça colle et ça glisse. Mais ma foi, ça vaut le coup, avec toutes ces jacinthes fleuries. Par ailleurs, ce bois présente un relief assez tourmenté, peut-être le résultat des combats de l'été 1918 (Deuxième bataille de la Marne). On y voit aussi pas mal de mares (où grouillaient les tétards). J'y ai aussi croisé un serpent indolent, mais il a retrouvé un peu de vivacité avant que je ne sorte mon appareil.
Bref, entre le terrain et les bestioles, je me permet de recommander le port de bonnes chaussures de marche.

Gros plan sur une orchidée du Pseautier.

Après avoir bien sali le bas de son pantalon, la récompense, enfin, on débouche sur le coteau du Pseautier.
Cette réserve naturelle vaut vraiment le coup d'oeil. On peut y voir facilement plein d'orchidées, on a une très belle vue sur la vallée de la Marne (Chartèves, Mézy-Moulin...) et du Surmelin, et puis en plus ça sent bon.


Vue depuis le Pseautier.

Au premier plan, le Pseautier et sa "pelouse calcicole" réserve naturelle. Au pied, le village de Chartèves. De l'autre côté de la Marne, on peut voir la cathédrale miniature de Mézy-Moulin. Au fond, la Marne se dirige vers les faubourgs de Château-Thierry.

Orchidées du Pseautier.
Comme on peut le voir sur la photo ci-dessous, il est vraiment inutile de s'éloigner du sentier pour voir des orchidées...

Une dernière photo pour la route : le magnifique enduit "des bords de Marne".

C'est un truc du Tardenois et des bords de Marne, ça. Dans le Soissonnais, les maisons "traditionnelles" ne sont pas enduites. Ici, si. Par un enduit jaunâtre qui a une forte tendance à partir par plaque, comme sur la photo ci-dessus. Du coup, ça donne aux villages du coin, un côté un peu décrépi (à relativiser pour les bords de Marne, par contre, dans la brousse du Tardenois, là, il y a des villages vraiment flippant).


vendredi 29 mai 2009

Un tour du côté de Beaufort-sur-Gervanne.

L'itinéraire approximatif de cette promenade.

Beaufort-sur-Gervanne se situe sur les contreforts sud du Vercors, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Crest le long d'un des axes qui permet de grimper/ou de descendre du fameux plateau.

Le village est perché sur un éperon qui domine la Gervanne à environ 380 mètres d'altitude.
C'est un beau petit village perché et fortifié qui a conservé des vestiges de son château et de ses murailles. Son bombardement en 1944 a entraîné l'ouverture d'une très jolie promenade où, apparemment, c'est plutôt agréable de jouer à la pétanque.

On peut se garer à proximité du donjon et de la promenade.

Le curieux clocher de l'église de Beaufort-sur-Gervanne.

Le centre-bourg de Beaufort-sur-Gervanne est tout petit mais vaut le détour, et pas seulement pour son clocher avec ses deux horloges et ses deux "peignes". Le donjon est un beau tas de cailloux où l'on peut agréablement pique-niquer, et pas mal de maisons sont assez jolies mais sans doute pas très accessibles.
Par ailleurs, Beaufort n'est pas un village en train de mourir, l'école et les commerces se maintiennent et des pavillons récents (plutôt grands) poussent sur les hauteurs qui dominent le vieux village.

Les Trois Becs et la vallée de la Gervanne.

La silhouette des Trois Becs et du synclinal perché de Saou marque une bonne partie de cette balade. On regarde ici vers le sud, vers la vallée de la Drôme. Sur une des bosses entre nous et les Trois Becs, on doit pouvoir voir la chapelle qui couronne Montclar-sur-Gervanne.
Pour les vignes, j'ignore si on est déjà dans le vignoble "de Die".

Le rebord sud du Vercors.

Quand on ne regarde pas vers le sud, on voit d'autres montagnes. A l'ouest, notre horizon est borné par le "Saint Pancrace", mais ici, ce sont celles du rebord sud du Vercors. que l'on peut voir. Je ne suis pas bien sûr de pouvoir les identifier. A priori, il s'agit des montagnes qui dominent Gigors et Lozeron. La Montagne de Lozeron (c'est son nom) culmine à 927 m.

Une orchidée, au bord du chemin.

Tout au long de cette balade on a pu observer plusieurs espèces d'orchidées, dont celle-ci (en au moins deux endroits). Je ne m'aventurerai pas à l'identifier, vu mes frêles connaissances en la matière. Pour ceux qui veulent tenter leur chance, il y a tout plein d'orchidées pour comparer sur ce site.

On a du voir cinq-six espèces différentes au bord des routes et des chemins qu'on a emprunté.

Dans le jardin de Sanoflore.

Cette promenade longe les installations de l'entreprise Sanoflore. On peut faire un tour de leur très joli jardin qui présente beaucoup de plantes diverses et variées, une belle collection de lavande, dans un cadre venté mais magnifique.
Pour les plantes et le papillon ci-dessus, j'avoue mon impuissance à les nommer. Pour la photo ci-dessous, c'est un peu la même chose... si ce n'est qu'il s'agit d'une plante "aquatique".

Autre plante, dans le bassin du jardin "Sanoflore".


Champ de lavande.

Après la visite du jardin, on a plus qu'à redescendre sur Beaufort-sur-Gervanne... en profitant de la vue sur le synclinal de Saou et sur les champs de lavande.

La vallée de la Gervanne, depuis la promenade de Beaufort.

On rejoint Beaufort, ses maisons récentes et en constructions, puis le vieux village, en profitant de la vue sur la vallée de la Gervanne et sur les rebords du Vercors.

jeudi 28 mai 2009

Le pont du commando Henri Faure.

Au centre de cette vue aérienne, le pont en question.

Le pont du commando Henri Faure permet de traverser la Drôme entre Livron et Loriol. C'est celui qu'emprunte aujourd'hui la N7.

Pour traverser la Drôme, dans le coin, les ponts ne sont pas si nombreux : côté aval, on n'en compte que deux : un pont pour les lignes SNCF, et puis le dernier pont sur la Drôme, celui de l'A7.
De l'autre côté, il faut faire une dizaine de kilomètres pour trouver celui qui permet de passer d'Allex à Grâne.

Emprunter ce pont à pied n'est pas très sympathique : les trottoirs sont étroits et la circulation y est très dense. Ceci dit, ça vaut quand même le coup d'œil.

La Drôme vers l'amont.

Toujours en regardant vers l'amont, depuis la rive "loriolaise".

De l'autre côté ... vers l'aval et le Rhône.

Comme ça au passage, ça avait pas mal "déhuché" comme on dit dans les Mauges, les jours précédents, du coup, la Drôme est pas mal "chargée" et laiteuse.

Les arches du pont.

Le pont du commando Henri Faure est plutôt harmonieux. Il s'appuie sur deux grosses colonnes et franchit la Drôme en trois voûtes. Les ponts voisins sur la Drôme ont nettement moins de cachet, enfin, de mon point de vue.

Sous les voûtes du pont.

Maintenant, pourquoi porte-t-il ce nom si guerrier du "commando Henri Faure" ?
Tout simplement et paradoxalement parce que le commando Henri Faure l'a détruit le 16 août 1944.

La résistance a fait sauter ce pont pour gêner les Allemands et faciliter la tâche des soldats alliés qui débarquaient en Provence. L'objectif étant de compliquer la retraite allemande en coupant l'un des rares points de passage sur la Drôme.

Henri Faure, alias "Albert", alias "Capitaine Gérard" dirigea cette opération réalisée par 20 hommes, tous membres des FFI de Livron et d'Allex (membres d'une "section atterrissage/parachutage" par ailleurs).

Cette opération fut un succès, le pont fut coupé... et comme le disent les plaques "la retraite allemande fut transformée en déroute" (les Allemands étant contraint à abandonner leurs véhicules).

Cette action, décrite plus en détail sur Wikipédia, et sur le site du collège de Crest, est rappelée par deux plaques : une au milieu du pont, et sur une plaque collée sur un gros cailloux à l'entrée du village de Livron.

La plaque au milieu du pont.

La plaque du monument de l'entrée dans Livron.


mardi 26 mai 2009

Panoramas de Livron-sur-Drôme.

Quelques photographies de paysages prises depuis différents points de vue situés dans le "vieux Livron".

Pour commencer, la localisation, de ces points de vue :


La vallée du Rhône, vers le nord.

Le point de vue numéro 1 offre un panorama assez vaste vers le nord. On voit la plaine de Valence, au moins jusqu'à Portes-les-Valence, peut-être même jusqu'aux quartiers sud de Valence.
En tout cas, la montagne de Crussol est bien visible, côté Ardèche.

En regardant vers La Voulte sur Rhône.

Depuis le même point de vue, on a aussi une belle vue, si on regarde vers l'ouest, sur La Voulte sur Rhône. Au premier plan, une partie des quartiers plus où moins récents, du "Livron moderne".

De l'autre côté du vieux Livron : la Drôme et le mont Brian.

On traverse le vieux Luvron pour arriver sur une esplanade qui nous offre une très belle vue, à la fois sur la vallée de la Drôme, et sur celle du Rhône.
Sur la photo ci-dessus, on voit la Drôme et ses méandres, le Mont Brian et ses installations de télécommunications (474 m d'altitude). Sur les pentes, le château de La Gardette.

Vers le synclinal de Saou.

On peut ensuite regarder vers l'amont de la Drôme. On distingue alors la silhouette des "Trois becs" et tout le synclinal perché de Saou.

La tour du Diable et le Mont Roti.

Depuis ce point de vue, on peut aussi voir la tour du Diable, seul vestige du château qui occupait le haut du Vieux Livron, le Mont Roti (point culminant 259.5 m) et une partie des terrasses sur lequel pousse des vignes (produisant, le "Brézème", un côte du Rhône, rouge).

Après avoir regardé vers l'est et les Alpes, on peut jeter un coup d'oeil vers le sud et l'ouest.

Au sud : le parc des Crozes et Loriol-sur-Drôme.

La vue ne s'étend pas trop loin vers le sud, on peut juste voir la zone commerciale des Crozes, un petit bout de la n7 et un morceau de Loriol sur Drôme (notamment le clocher).

L'aval de la Drôme.

Vers l'ouest, on a une vue sur les derniers kilomètres de la Drôme, et sur la vallée du Rhône (éoliennes du Pouzin...).

La mairie et les pavillons de Livron.

Pour faire simple, le village - ou la petite ville- de Livron est composé de plusieurs ensembles : la vieille ville, construite en hauteur, une première extension dans la plaine liée à l'ouverture de la N7, et depuis quelques dizaines d'années, une extension impressionnante de zones mêlant petits immeubles et lotissements pavillonnaires.
L'arrière-plan de ces photos est formé par le rebord de l'Ardèche, depuis Le Pouzin, au sud, jusqu'au nord de La Voulte.

mardi 19 mai 2009

Les bords de la Drôme à Livron-sur-Drôme.

L'itinéraire de cette balade.

Ce petit tour du côté de Livron-sur-Drôme, probablement pas le dernier que je présente ici, d'ailleurs, était inspiré par deux "centres d'intérêts" : les canaux qui sillonnent la plaine de Livron et une partie des berges de la Drôme que je ne connaissais pas encore.
Pour se garer, il y a pas mal de parkings à Livron. Donc, c'est pas vraiment un souci...
Et puis, on peut venir en train, même...

Un panneau dans un canal.

Pour faire simple, dans la description de l'itinéraire, j'ai suivi un des canaux qui traverse Livron. On peut prendre celui qui longe la rue qui conduit à la gare SNCF et à la Voulte sur Rhône, ou celui qui se trouve, parallèlement, une rue "plus au nord" et qui borde un champ.
La photo ci-dessus montre un de ces deux canaux. Le courant y est relativement important (en tout cas, au printemps). Maintenant, est-ce qu'il a suffit à faire basculer le panneau ???



Une roue à aube à Livron.

Peu de temps après avoir traversé les voies SNCF, par le "tunnel" près de la gare, on longe une zone "industrielle". Après le carrefour, on voit sur le côté de la route, une maison plus ancienne.
Si l'on suit le canal, on trouve cette très belle roue à aubes.
Les canaux de Livron n'étaient pas seulement utilisés pour irriguer les champs, mais leur énergie était aussi mis au profit de diverses activités de moulinages. D'après un guide de l'office de tourisme de Livron, les roues étaient assez nombreuses. Il en reste peu. Après l'éolien "à domicile", les "panneaux solaires"... y-a-t-il une chance pour que la petite énergie hydraulique des "moulins à eau" reprenne toute sa place ?

La deuxième partie de cette promenade, consiste à longer, parfois de loin, parfois de près, par des petites routes de campagne, l'autoroute vers le sud, jusqu'à rejoindre la Drôme. Cela permet d'avoir une vue assez sympa vers l'Ardèche d'un côté, et vers le vieux Livron de l'autre. Je pense qu'on peut même voir jusqu'à la montagne de Glandasse, en tout cas, jusqu'aux falaises du Vercors.

Le vieux Livron, et la Drôme.

On rentre ensuite à Livron en empruntant un chemin qui court sur la digue qui domine le cours de la rivière.
Sur cette partie de son cours, la Drôme dispose d'un assez large lit, ce qui fait qu'on ne l'a voit pas si souvent que cela. Elle a un peu plus de place pour se lancer dans des méandres, relativement larges et multiplier ses bras. La rivière et ses cailloutis est bordé par un espace occupé par la végétation, qu'on appelle ici "les ramières". Mais bon, cette "rivière sauvage" (une rareté dans les Alpes françaises), est loin d'être laissée complètement libre de ses divagations.

On peut longer la Drôme jusqu'au pont Henri Faure. De là, on peut rejoindre sa voiture, si on est venu à Livron en voiture.

lundi 18 mai 2009

Flânerie à Valence.

Quelques impressions d'une flânerie à Valence. Je ne propose pas d'itinéraire, n'étant plus trop capable de repérer les endroits par où je suis passés... et puis, j'ai un peu tournicoté.
J'ajoute que mon petit doigt me dit qu'il y aura sans doute d'autres promenades dans ce secteur, alors pour un trajet plus cohérent, ça attendra.

Pour aller de Guilherand-Granges à Valence, il y a juste un pont à traverser.

C'est intéressant de le prendre à pied ce pont, même si c'est pas forcément très agréable à cause du bruit et du vent. ça permet en tout cas de se rendre compte qu'il y a une circulation monstre le long de cette vallée. On peut aussi admirer ce fameux choix de faire passer l'autoroute A 7 entre le centre-ville de Valence et le fleuve.

Le Rhône, voie de communication. Autoroute et porte-conteneurs fluvial.

Après avoir traversé le pont, pour retrouver un peu de calme, on peut aller faire un tour dans le très joli parc Jouvet. C'est sympa, c'est fleuri, c'est calme (à part du côté des volières à perroquets et perruches), et il y a même un petit train et sa gare "comme au Far west". Et puis, tout en haut, depuis l'esplanade "Picq", il y a une très jolie vue sur le château de Crussol en face.

La vue depuis le haut du Parc Jouvet.

Ensuite, on se retourne et on se retrouve sur le Champ de Mars et sur "The symbol" de Valence, le kiosque Peynet (enfin, disons que si on achète une carte postale de Valence, on a 4 chances sur 5 d'en acheter une représentant ce petit kiosque à musique qui a inspiré ses amoureux à Raymond Peynet).
Les autres attractions de cette promenade (un curieux monument aux morts départemental et une statue de Championnet, une star locale de la période révolutionnaire) attirent nettement moins les touristes (et les "punks à chiens", aussi, d'ailleurs). Faut dire que se faire photographier devant Championnet qui avance d'un pied décidé, c'est un brin moins romantique que devant le kiosque "des amoureux".

Le kiosque Peynet et le clocher de la cathédrale.

Ensuite, de mémoire, mes pas se sont dirigés vers la cathédrale romane. C'est sûr que quand on est "habitué" aux cathédrales gothiques picardes, ça tranche. C'est clairement pas la même élévation... Mince alors, même pas de colonnes de culées, de pilastres et d'arcs-boutants, et que dire de cette charpente si modeste et si plate.
Bon, quand même, on retrouve un déambulatoire et des chapelles qui rayonnent autour du choeur, on s'y retrouve quand même.


Le chevet roman de la cathédrale. Les chapelles du choeur.

Jeu de lumière dans la cathédrale.

Pour le reste de ma flânerie, un petit coup d'oeil à la Maison des Têtes (le 1/5 des cartes postales restantes de Valence), et une déambulation entre le centre historique de Valence, celui de Bourg-les-Valence, quelques passages en escaliers assez sympathiques et pas mal de trucs sympas à regarder.

Tête usée dans la cour de la Maison des Têtes.

Une curiosité architecturale de Valence, la "maison mauresque".


dimanche 17 mai 2009

Flânerie à Guilherand-Granges.

Guilherand-Granges se situe au bord du Rhône, dans le département de l'Ardèche.
En fait, pour faire simple, d'un côté du Rhône, c'est Valence, et de l'autre, c'est Guilherand-Granges.

J'ai réalisé ce tour sans le prévoir, en me laissant guider par mes pas (sans carte, ni plan), ce qui peut expliquer la forme un peu curieuse de cette boucle.

L'itinéraire suivi à Guilherand-Granges.

Cette petite ville, comme son nom l'indique est composée de deux morceaux : Guilherand et Granges. Ce tour se contente surtout de faire une petite visite de Granges, à en croire l'IGN.
Là encore, le village semble se couper en deux morceaux avec une cassure réalisée par la voie ferrée et par la N86.
Coincé au pied de la montagne dominée par le château de Crussol, on trouve un petit village structuré par la N86, avec l'église, des rues étroites, des maisons qui font relativement anciennes.

Le château de Crussol, qui domine Guilherand-Granges.

Entre la voie ferrée et le Rhône, là, on trouve une ville "de banlieue" avec ses logements collectifs plus où moins récents, ses équipements collectifs au look futuriste et "avant-gardiste",(mairie, commissariat, collège, salles de sport, de spectacle, église...), ses quartiers pavillonnaires, ses zones commerciales où l'on trouve les mêmes enseignes que partout ailleurs en France.

La mairie de Guilherand-Granges.

Mais attention, hein, on n'est pas ici dans une banlieue "dégradée", les espaces publics sont soigneusement entretenus (la place de la mairie, par exemple), on a laissé de la place à des espaces verts bien soignés, la ville est parsemée d'oeuvres d'arts "positives" comme le disque devant la mairie (5 visages représentant sans doute les 5 continents, regardant une colombe), ou le deuxième monument aux morts (le premier est dans le cimetière, celui-ci est juste à côté), représentant un globe soutenu par deux mains, des colombes qui s'envolent) et ce très beau message : "Souvenons-nous. Espérons.."

L'un des monuments aux morts de Guilherand-Granges.

Autre exemple, l'étrange statue représentant "la flamme de la résistance qui jamais ne s'éteindra" sur la promenade qui longe le Rhône (avec un calcaire de Cruas, offert par Calcia).

Forme étrange d'une statue en l'honneur de la résistance.

La promenade au bord du Rhône est d'ailleurs assez représentative du soin porté aux espaces publics : bien goudronnée, éclairée, avec une végétation bien entretenue, nombreux sièges tout est fait pour que ce lieu (qui offre une vue assez sympathique sur Valence) soit fréquenté par le plus de monde.

Vue sur Valence.

Si cette ville semble aussi récente, c'est probablement à cause des terribles bombardements de l'été 1944 qui, au vu du monument aux morts de la commune ont fait de très nombreuses victimes et ont probablement pas mal aplatis la ville de l'époque.
Autre chose, mais là, c'est une hypothèse, j'imagine que le développement de Guilherand-Granges a été grandement tributaire du pont qui la relie au centre de Valence... Maintenant, j'ignore la date à laquelle celui-ci a été inauguré.