J'ai indiqué en bleu foncé le tracé de la route baptisée "Chemin des Dames".
L'abbaye de Vauclair se situe dans l'Aisne, au pied du plateau du Chemin des Dames, dans la vallée de l'Ailette.
Il s'agit d'une abbaye cistercienne fondée en 1134 à l'instigation de Saint Bernard et de l'abbaye de Clairvaux, suite à une "invitation" de l'évêque de Laon de l'époque.
Les Cisterciens se sont installés dans le "désert" de la haute vallée de l'Ailette plutôt marécageuse.
Ensuite, malheureusement pour elle, cette abbaye a connu pas mal de misères. Elle fut vendue comme "bien national" lors de la Révolution française (1791) et transformée en "carrière", ses pierres réutilisées ailleurs.
Les Cisterciens se sont installés dans le "désert" de la haute vallée de l'Ailette plutôt marécageuse.
Ensuite, malheureusement pour elle, cette abbaye a connu pas mal de misères. Elle fut vendue comme "bien national" lors de la Révolution française (1791) et transformée en "carrière", ses pierres réutilisées ailleurs.
Vestiges de l'abbaye : avis aux amateurs de puzzle.
Deuxième coup de pas de bol, la Première Guerre mondiale. Les vestiges de l'abbaye se retrouvent en plein sur la ligne de front (les premières lignes allemandes se situaient dans ce coin, sur la bordure sud du plateau à 1-2 km de l'abbaye). En fait, pendant quasiment toute la durée de la Première Guerre mondiale, elle fut à moins de 5 km des premières lignes de tranchées, de 1914 à 1917, juste derrière les lignes allemandes.
Forcément, le coin fut énormément bombardé (par les Français avant et pendant leur attaque, puis par les Allemands qui fin 1917-début 1918 ont juste reculé de l'autre côté de l'Ailette.... )En fait, c'est surprenant qu'il en reste quelque chose de cette abbaye.
Forcément, le coin fut énormément bombardé (par les Français avant et pendant leur attaque, puis par les Allemands qui fin 1917-début 1918 ont juste reculé de l'autre côté de l'Ailette.... )En fait, c'est surprenant qu'il en reste quelque chose de cette abbaye.
Ruines de l'abbaye de Vauclair.
Le bâtiment des convers, si je n'm'abuse.
Ce site doit sa survie à un jésuite, le père René Courtois qui à partir de 1966 a commencé des fouilles puis à remettre en état ce qu'il en restait. En 1976 il y inaugurait un jardin des plantes médicinales.Le bâtiment des convers, si je n'm'abuse.
Vue du jardin des plantes médicinales.
Depuis les efforts de remise en valeur se sont poursuivis : création d'un verger "conservatoire", entretien (et sans doute remontage d'une partie) des ruines, aménagement d'espaces pour les pique-niques aux alentours... Bref, le site est pas mal fréquenté, surtout quand il fait beau, attirant les amateurs de plantes, ceux qui font du tourisme de champ de bataille, ceux qui viennent pique-niquer...
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