lundi 18 mai 2009

Flânerie à Valence.

Quelques impressions d'une flânerie à Valence. Je ne propose pas d'itinéraire, n'étant plus trop capable de repérer les endroits par où je suis passés... et puis, j'ai un peu tournicoté.
J'ajoute que mon petit doigt me dit qu'il y aura sans doute d'autres promenades dans ce secteur, alors pour un trajet plus cohérent, ça attendra.

Pour aller de Guilherand-Granges à Valence, il y a juste un pont à traverser.

C'est intéressant de le prendre à pied ce pont, même si c'est pas forcément très agréable à cause du bruit et du vent. ça permet en tout cas de se rendre compte qu'il y a une circulation monstre le long de cette vallée. On peut aussi admirer ce fameux choix de faire passer l'autoroute A 7 entre le centre-ville de Valence et le fleuve.

Le Rhône, voie de communication. Autoroute et porte-conteneurs fluvial.

Après avoir traversé le pont, pour retrouver un peu de calme, on peut aller faire un tour dans le très joli parc Jouvet. C'est sympa, c'est fleuri, c'est calme (à part du côté des volières à perroquets et perruches), et il y a même un petit train et sa gare "comme au Far west". Et puis, tout en haut, depuis l'esplanade "Picq", il y a une très jolie vue sur le château de Crussol en face.

La vue depuis le haut du Parc Jouvet.

Ensuite, on se retourne et on se retrouve sur le Champ de Mars et sur "The symbol" de Valence, le kiosque Peynet (enfin, disons que si on achète une carte postale de Valence, on a 4 chances sur 5 d'en acheter une représentant ce petit kiosque à musique qui a inspiré ses amoureux à Raymond Peynet).
Les autres attractions de cette promenade (un curieux monument aux morts départemental et une statue de Championnet, une star locale de la période révolutionnaire) attirent nettement moins les touristes (et les "punks à chiens", aussi, d'ailleurs). Faut dire que se faire photographier devant Championnet qui avance d'un pied décidé, c'est un brin moins romantique que devant le kiosque "des amoureux".

Le kiosque Peynet et le clocher de la cathédrale.

Ensuite, de mémoire, mes pas se sont dirigés vers la cathédrale romane. C'est sûr que quand on est "habitué" aux cathédrales gothiques picardes, ça tranche. C'est clairement pas la même élévation... Mince alors, même pas de colonnes de culées, de pilastres et d'arcs-boutants, et que dire de cette charpente si modeste et si plate.
Bon, quand même, on retrouve un déambulatoire et des chapelles qui rayonnent autour du choeur, on s'y retrouve quand même.


Le chevet roman de la cathédrale. Les chapelles du choeur.

Jeu de lumière dans la cathédrale.

Pour le reste de ma flânerie, un petit coup d'oeil à la Maison des Têtes (le 1/5 des cartes postales restantes de Valence), et une déambulation entre le centre historique de Valence, celui de Bourg-les-Valence, quelques passages en escaliers assez sympathiques et pas mal de trucs sympas à regarder.

Tête usée dans la cour de la Maison des Têtes.

Une curiosité architecturale de Valence, la "maison mauresque".


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